La Chine, qui est déjà un des leaders mondiaux dans le secteur des technologies ferroviaires à grande vitesse, se tourne résolument vers l’hyperloop, un système de transport utilisant des tunnels sous vide pour des vitesses allant jusqu’à 1.000 km/h. Le projet concerne une ligne de 150 km entre Shanghai et Hangzhou, qui permettra de réduire le temps de trajet à environ 15 minutes, contre 1 heure actuellement en train à grande vitesse.
La Chine plein pot sur le train à très grande vitesse
Selon l’équipe d’évaluation du China Railway Engineering Group, ce projet devrait combiner une plus grande sécurité, une consommation d’énergie moins élevée ainsi que des niveaux de bruit et de pollution plus faibles.
Plusieurs grandes lignes de transport étaient en concurrence pour accueillir la première ligne hyperloop en Chine. Parmi elles, les lignes Beijing-Shijiazhuang, Guangzhou-Shenzhen, et Chengdu-Chongqing. Chaque itinéraire présentait des avantages uniques, comme par exemple le potentiel économique, la densité de population, et les infrastructures existantes. Finalement, le choix s’est porté sur la ligne Shanghai-Hangzhou en raison de sa faisabilité technique et de ses bénéfices économiques.
Shanghai et Hangzhou sont des centres économiques et culturels majeurs. Shanghai, la plus grande ville de Chine par sa population, est un centre financier mondial (la métropole abrite aussi la plus grande usine Tesla du monde). Hangzhou, célèbre pour sa beauté naturelle, est également un pôle pour les entreprises de commerce électronique, notamment Alibaba. Cette nouvelle ligne hyperloop pourrait accélérer encore le développement de la région en réduisant considérablement les temps de trajet.
La Chine a déjà fait la preuve de sa maîtrise des technologies ferroviaires à grande vitesse : le pays possédait en 2022 un réseau de 42.000 km de lignes à grande vitesse, le plus étendu au monde. Voilà une base solide pour le développement de l’hyperloop. Cette technologie continue pourtant de poser de gros défis, en termes de coûts, de faisabilité technique, et d’intégration avec les infrastructures existantes. Malgré tout, la Chine semble bien décidée à mettre en service la ligne Shanghai-Hangzhou en 2035.
Le pays envisage également d’étendre le réseau de trains à sustentation magnétique (maglev), qui utilise des aimants pour maintenir les wagons au-dessus des rails, ce qui élimine le frottement et permet des vitesses plus élevées. Une ligne maglev planifiée entre Canton et Pékin, réduira le temps de trajet de 7h30 à 3h30 ; relier Canton à Shanghai ne demandera plus que trois heures.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.