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Voici 3 raisons de regarder la série Dead Cells Immortalis sur ADN

Le roguelike culte de MotionTwin s’offre une adaptation en série animée digne de la folie des productions Bobbypills.

Une à une, les adaptations de jeux vidéo en films et en séries continuent d’envahir nos écrans. Le mouvement lancé par Super Mario Bros. Le Film et The Last of Us ne semble pas près de s’arrêter, tant leur succès semble avoir brisé la malédiction des productions du genre. La mauvaise réputation n’est plus et les œuvres inspirées de classiques vidéoludiques sont en passe de détrôner les super-héros. Toutefois, les adaptations live action s’enchaînent et cette accélération soudaine du rythme de sortie pas sans risque de fatigue.

Fort heureusement, toutes ces productions ne ressemblent à Fallout ou Borderlands. Quelques tentatives se démarquent grâce à une direction artistique atypique et travaillée. C’est notamment le cas de Dead Cells : Immortalis, dernier portage du genre. Dévoilée l’an passé, la série animée développée par ADN et Bobbypills vient de faire son entrée sur la plateforme française ce mercredi 19 juin 2024. Du haut de ses 10 épisodes, le programme nous invite à découvrir une réécriture de l’univers du roguelike culte de MotionTwin. Sous le crayon des créateurs des Kassos et de Peepoodo, les ténèbres du jeu laissent place à de l’humour franchouillard diablement efficace. Après avoir visionné toute la saison, voici nos 3 raisons de ne surtout pas manquer ce dessin animé à “die and retry” de rire.

Prolonger l’expérience Dead Cells

Si vous êtes fan du jeu original, cette adaptation arrive à point nommé. Suivant cinq ans de collaboration avec le studio Evil Empire afin de développer du contenu supplémentaire pour le jeu indé, Dead Cells annonçait la fin de son activité en février dernier. Cette nouvelle n’avait pas manqué de frapper la communauté en plein cœur, déçue de devoir passer à autre chose si brutalement.

Ce n’était toutefois sans compter sur le charme de Dead Cells : Immortalis. Malgré un ton à des années-lumière du jeu dont elle s’inspire, la série parvient à capturer tous les fragments nostalgiques du fameux roguelike. Qu’il s’agisse de la bande-son, de certains visuels ou de subtiles références glissées ici et là, l’adaptation dispose de tous les ingrédients pour toucher la corde sensible des joueurs.

Un binge-watch à toute vitesse

En réalité, cette production originale signée ADN et Bobbypills relève plutôt de la mini série que de l’anime interminable. Avec seulement 10 épisodes d’un peu plus de 5 minutes, Dead Cell : Immortalis est un véritable shot d’adrénaline dont on ne se lasse pas. Malgré un rythme effréné et les nombreuses libertés que prend le scénario, le périple de Laure Esposito et de l’Élu a ses moments forts et ses micro-cliffhangers qui nous poussent à lancer le prochain épisode sans plus attendre.

Le spectateur se retrouve rapidement pris au piège de cette histoire aussi drôle que passionnante mais en ressort aussitôt sans y avoir consacré trop de son temps. La série évite également le piège de la simplicité : ce format court ne l’empêche pas d’être une production mémorable qui a le même goût de revient que Les Kassos et Peepoodo. À consommer sans modération.

L’humour Bobbypills au top de sa forme

Confier la production de Dead Cells : Immortalis au studio Bobbypills est un drôle de choix qui finit par payer. L’humour à la fois trash et enfantin qu’on lui connaît donne naissance à un nouveau genre d’adaptation de jeu vidéo. L’aspect parodique emprunté aux Kassos s’adapte parfaitement au cadre fantastique et sombre de l’univers original. Les PNJ sont réduits à l’état de “gueux” tandis que les boss ont l’air de brutes du collège.

Les habitués des œuvres Bobbypills regretteront certainement le ton plus calme qu’à l’accoutumée, laissant derrière soi les références sexuelles trop osées au profit de jeux de mots plus travaillés. Cette fois-ci, il s’agit d’une véritable parodie aux personnages attachants et développés et non d’un simple festival de scènes choquantes pour marquer le spectateur. Le studio signe sa plus belle écriture à ce jour et ne laisse pas passer un seul épisode sans son lot de blagues efficaces.

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