La musique reste inchangée, mais House of the Dragon abandonne la froideur de la pierre pour la douceur d’une toile brodée. Le premier épisode de la saison 2 de House of the Dragon apporte un changement notable dans l’esthétique de la série, une nouvelle séquence d’introduction qui retrace l’histoire de la dynastie Targaryen autant qu’il annonce les sombres événements qui ponctueront cette “danse des dragons”. Voici ce qu’il faut savoir du nouveau générique du spin-off de Game of Thrones.
Une vieille tradition
Depuis ses premiers pas sur nos écrans, Game of Thrones mise sur l’entêtant thème de Ramin Djawadi pour introduire la quête de pouvoir qui se joue à Westeros. En 2011, c’est une carte qui sert à resituer l’intrigue et les personnages, une carte qui explore tous les lieux importants, de Port-Réal à Winterfell en passant par les terres reculées d’Essos. Il évolue au fil des saisons pour retranscrire les changements qui ont eu lieu. Dans la saison 8, le Mur est tombé et le Nord recouvert d’une épaisse couche de neige.
House of the Dragon n’aura pas le loisir de voyager autant que son aînée et avait fait le choix de s’intéresser à la maquette du Roi Viserys. C’est le projet de sa vie, lui qui est assis sur le trône qui cédera bientôt sa place à non pas une, mais deux têtes couronnées. Preuve s’il en fallait une que l’histoire qui attendait les spectateurs était violente, c’est le sang qui guidait la caméra dans les dédales de cette reconstitution de l’Ancienne Valyria. Car l’objectif de cette saison était moins de raconter le conflit fratricide chez les Targaryen, que de poser les jalons pour une suite beaucoup plus nerveuse. La saison 2 officialise le début des hostilités entre les deux camps, le générique se refait donc une beauté.
Une inspiration historique
Interrogé par The Hollywood Reporter au sujet de cette séquence d’ouverture flambant neuve, Ryan Condal explique avoir voulu rendre hommage à la série mère tout en réinventant le format. Le créateur a ainsi pioché du côté de l’Histoire pour appuyer cette introduction à la guerre qui gronde. Il explique avoir présenté la Tapisserie de Bayeux à ses équipes. L’œuvre exposée en France a été façonnée entre 1066 et 1083 et décrit des faits allant de la fin du règne du roi d’Angleterre Edouard le Confesseur à la bataille d’Hastings. Cette dernière a eu lieu lorsque Guillaume, duc de Normandie, est nommé successeur et que Harold Godwinson tente de s’emparer du titre.
Le parallèle avec l’histoire de House of the Dragon est assez évident, puisque là aussi, c’est la mort de Viserys qui précipitera deux prétendants au titre de régent à se livrer une bataille sans merci. “Maintenant que la page est tournée (le règne de Viserys ndlr) et que nous sommes en guerre, c’est une histoire vivante et nous voulons la décrire d’une manière visuelle pour donner aux fans quelque chose à décortiquer”.
Des indices à glaner ?
Les adorateurs de Game of Thrones le savent, le générique n’est pas seulement ce qui rythme un épisode. C’est aussi une manière pour les spectateurs d’obtenir quelques indices sur ce que l’avenir réserve à leur héros. Ici, ils sont particulièrement difficiles à repérer, la tapisserie se contentant de raconter le passé de la famille Targaryen.
On peut ainsi y retrouver quelques-uns des moments emblématiques de la précédente salve, comme lorsqu’Alicent porte les couleurs de la maison Hightower au mariage de Rhaenyra ou quand Les Noirs et les Verts couronnent chacun leur héritier. Quelques autres épisodes sanglants de l’histoire de Westeros sont mentionnés comme la mort d’Harren le Noir, troisième et dernier roi des îles de Fer et du Conflans. L’épisode de la semaine prochaine promet déjà d’ajouter un nouveau tableau à cette toile, en racontant le final traumatique du premier chapitre de cette saison 2.
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