Hi-Power Cycles (HPC), entreprise californienne bien connue dans le milieu pour ses vélos électriques qui sortent de l’ordinaire, a lancé une division spécialisée dans les produits militaires baptisée HPC Defense. Premier véhicule de cette nouvelle branche : le Revolution W, un vélo électrique militaire qui défie les limites de vitesse habituelles en atteignant les 130 km/h.
Un vélo électrique militaire ultra-puissant
Habituellement, aux États-Unis les vélos électriques sont limités à une vitesse maximale de 45 km/h. Une restriction qui ne s’applique pas aux produits destinés aux usages militaires. Le Revolution W, entièrement assemblé sur le sol américain, se présente comme le « vélo électrique militaire de série le plus rapide au monde » grâce à son moteur de 10.500 watts (!).
Selon HPC, ce moteur permet au vélo de filer à des vitesses impressionnantes, tout en offrant une assistance au pédalage jusqu’à 80 km/h grâce au dispositif Schlumpf High-Speed Drive, fabriqué en Allemagne.
Le vélo dispose également d’une autonomie de 160 km en mode accélération uniquement, même si cette distance est sans doute mesurée à une vitesse moyenne inférieure à celle maximale. En outre, le Revolution W est équipé d’une suspension longue distance, avec 23 cm de débattement à l’arrière et 20 cm à l’avant, ce qui en fait un deux roues idéal pour les terrains difficiles et les environnements hostiles.
L’arrivée de Bryan Maizlish, ancien cadre chez Lockheed Martin et Northrop Grumman, au poste de CEO de HPC Defense, a marqué une nouvelle étape pour l’entreprise. Avec une expérience notable dans le secteur public, le nouveau boss apporte son expertise pour le développement de technologies adaptées aux besoins des militaires, des forces de l’ordre et des gouvernements locaux.
Le cadre du Revolution W est fabriqué à partir d’aluminium et de fibre de carbone de qualité aérospatiale, ce qui lui assure une légèreté et une robustesse optimales. Le vélo est disponible en finition camouflage et noir, avec des options de couleurs personnalisées sur demande. Le prix de ce modèle militaire n’a pas été révélé.
Le Revolution W n’est pas le seul modèle de la division HPC Defense. Son catalogue compte également le Titan 2025 et une version du Trailblazer. Chaque modèle est conçu pour des usages spécifiques, avec des caractéristiques adaptées aux terrains difficiles, aux missions de reconnaissance et aux opérations tactiques.
L’utilisation de vélos électriques militaires n’est pas nouvelle. Des armées comme celle de l’Ukraine ont déjà démontré l’efficacité de ces véhicules pour le transport d’équipes de missiles anti-chars et de tireurs d’élite. Les vélos électriques offrent des avantages significatifs par rapport aux motos à combustion ou électriques, notamment en termes de poids réduit et de maniabilité accrue. De plus, en cas de panne de batterie, les pédales permettent de continuer à avancer.
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Euh…
“Premier véhicule de cette nouvelle branche : le Revolution W, un vélo électrique militaire qui défie les limites de vitesse habituelles en atteignant les 130 km/h.”
Mais
“tout en offrant une assistance au pédalage jusqu’à 80 km/h ”
Donc soit y a un problème de conversion d’unité, soit il peut aller à 130 km/h… à la force des molets.
Après… ils le décident à quel usage exactement pour les forces armées ?