Chaque mois de la période entre juin 2023 et mai 2024 a été le plus chaud jamais observé, selon les données de Copernicus, le service européen européen de surveillance de la Terre. Cette succession de mois exceptionnellement chauds a propulsé 2023 à devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée.
La température grimpe
Copernicus a annoncé que cette série de records de chaleur s’étend maintenant sur une année complète. Depuis juin 2023, chaque mois a été le plus chaud de son histoire depuis que les relevés de température existent. Cette situation rappelle une période similaire en 2015-2016, mais les données de la NASA, qui utilise des méthodes légèrement différentes, n’avaient pas montré une telle continuité à l’époque.
La température moyenne mondiale pour mai 2024 a été de 0,65°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020 et de 1,52°C au-dessus de la moyenne préindustrielle (1850-1900). Sur les douze derniers mois, la température mondiale moyenne a atteint un record, se situant à 0,75°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020 et à 1,63°C au-dessus de la moyenne préindustrielle. « Il est frappant mais pas surprenant que nous ayons atteint cette série de 12 mois consécutifs de records », a déclaré Carlo Buontempo, directeur de Copernicus.
Le réchauffement global causé par l’homme continue de progresser à un rythme de 0,26°C par décennie, le plus élevé jamais enregistré. Selon le dernier rapport du World Meteorological Organization (WMO), la température moyenne mondiale proche de la surface pour chaque année entre 2024 et 2028 devrait être entre 1,1°C et 1,9°C plus élevée que la moyenne préindustrielle. Il y a 80 % de chances qu’au moins une année de cette période dépasse temporairement les 1,5°C et 47 % de chances que la température moyenne sur cinq ans dépasse ce seuil.
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé un appel urgent à l’action : « Nous battons des records de température mondiale et nous en récoltons les conséquences. C’est le moment critique pour le climat. Il est temps de se mobiliser, d’agir et de livrer des résultats ». Le rapport de la WMO souligne également que le budget carbone restant, c’est-à-dire la quantité de dioxyde de carbone pouvant encore être émise avant de dépasser les 1,5°C de réchauffement, est d’environ 200 gigatonnes, soit environ cinq ans d’émissions au rythme actuel.
Cette série de mois les plus chauds pourrait être considérée comme relativement froide si nous parvenons à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans un avenir proche. Mais le temps presse et les défis qui attendent l’humanité sont immenses.
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j’habite à Marseille est d’habitude en fin janvier et début février on est en dessous de zéro mais cette année on été au dessus, par contre le mois d’avril, mai et début juin le plus frai en température donc je sais pas quoi dire de cette étude.
certaine étude qu’on va avoir le plus chaud été jamais vu et d’autre dise qu’on va avoir l’été le plus froid jamais vu, tous avec des étude scientifique donc qui croire.
Bonjour , …ok les ecolos sont assez maladroits en termes de communication…mais pourrait on svp cesser de les traiter d’ecolo terroristes , là où ce sont nos industriels , et nos gouvernements, qui suscitent cette eco- terrorisme …..et accessoirement, avoir une vraie volonté de changement, pas du Green washing à la sauce productiviste .