Netflix n’a pas attendu que Disney mette les bouchées doubles côté séries pour s’investir dans le genre. En partenariat avec Marvel Télévision, la plateforme a fait éclore des adaptations de plusieurs comics évoluant dans l’univers des Defenders, de Daredevil à Jessica Jones en passant par The Punisher. La plupart du temps, le N rouge a rencontré un véritable succès, au point de faire quelques jaloux.
Après le lancement de Disney+, Marvel Studios a rapatrié tous ces personnages au sein de son lore et s’apprête à faire renaître le Matt Murdock de Charlie Cox. Délestée de ces figures emblématiques, l’entreprise s’est tournée vers d’autres univers issus de comics comme avec Umbrella Academy ou encore Jupiter’s Legacy. Si la première n’a eu aucun mal à trouver son public, la seconde s’est révélée être un véritable fiasco. Côté film, les tentatives du géant du divertissement se sont aussi majoritairement soldées par un échec. On peut citer Thunder Force avec Octavia Spencer et Melissa McCarthy ou encore Project Power porté par Jamie Foxx et Joseph Gordon-Levitt. Avec SupraCell, le N rouge se donne une nouvelle chance de convaincre. La série sort à quelques semaines du grand final d’Umbrella Academy, et pourrait bien prendre la place des Hargreeves au sein du catalogue.
Des super-héros ordinaires
Créée par Rapman, rappeur britannique et réalisateur de Blue Story, Supracell explorera Londres aux côtés de personnages en apparence ordinaires. Lorsqu’il découvre que sa femme est en danger, Michael Lasaki décide de rassembler cinq humains qui développent des pouvoirs pour tenter de la sauver. Dans le sud de Londres, ces héros en devenir devront naviguer entre leurs nouvelles capacités et une vie compliquée. L’approche de Rapman n’est pas sans rappeler celle d’une autre série du genre, appréciée des amateurs de super-héros autant que de comédies : Misfits. Si la tonalité semble ici semble bien plus sombre, on peut espérer que la nouvelle née du catalogue Netflix fasse la démonstration de la même maîtrise de ses sujets sociétaux.
Il s’agira principalement de raconter l’histoire de personnes noires dans une Grande-Bretagne contemporaine sur fond de guerre des gangs et de conflits fraternels. Le créateur explique au média britannique The Standard s’est inspiré de sa vie pour faire éclore ce projet. “Je parle juste de mon parcours pour essayer de les inspirer, parce que je viens de ce milieu de gangs et maintenant que je fais ce que je fais”. Le rendez-vous est pris pour le 27 juin prochain sur Netflix.
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