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Ouf, Pixar ne va pas faire les mêmes erreurs que Disney

Si le rapprochement entre les deux studios est évident, Pixar ne veut pas emprunter la même voie que Disney Animation.

Depuis 2010, Disney a une nouvelle lubie. Le mythique studio d’animation s’est lancé pour projet de revisiter ses classiques en prise de vues réelles, de faire de ses héros légendaires des personnages chair et os. Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton a été un véritable succès, il a récolté plus d’un milliard de dollars au box-office mondial. Mickey a donc la ferme intention de reproduire cet exploit, et plutôt dix fois qu’une. La Belle et la Bête, Maléfique, Cendrillon ou plus récemment La Petite Sirène, tout le répertoire de Mickey y est passé. Même certains métrages proposés il y a moins de dix ans s’offrent déjà une cure de jouvence numérique. Vaiana doit revenir pour un second volet, avant que le personnage ne fasse ses premiers pas en live-action à l’horizon 2026.

Pixar, bien qu’il évolue sous la coupe de Disney, n’a encore jamais sauté le pas de la prise de vues réelles. Interrogé sur l’avenir de son estampille, le directeur créatif Pete Docter a adressé les opportunités de remake de ses films historiques. Tandis que les filiales du groupe traversent une mauvaise passe au cinéma, la petite lampe bondissant ne compte pas se tourner vers la solution de facilité. Tandis que des rumeurs enflaient sur les réseaux sociaux au sujet d’une version live-action de Ratatouille, Docter tient à rassurer les spectateurs.

“Ce n’est pas prévu, ça pourrait me retomber dessus, mais ça me dérange en quelque sorte. J’aime faire des films qui sont originaux et uniques. En faire des remakes, ce n’est pas vraiment intéressant à mon sens”. Il a ajouté que transposer les aventures de Rémi dans un tel film pourrait être “vraiment difficile”. “La majorité de ce que nous créons marche essentiellement dans le monde de l’animation”.

Vice Versa 2 est attendu au tournant

Après une longue absence au cinéma, et quelques défaites, Pixar mise beaucoup sur Vice Versa 2. Le directeur créatif ne se fait d’ailleurs pas d’illusions, les recettes du film de Kelsey Mann seront déterminantes pour son avenir. Dans un entretien avec le Time, Pete Docter concède qu’un changement drastique pourrait être au programme si les résultats ne sont pas là. “Si ça ne marche pas au cinéma, je pense que cela veut dire que nous devons changer radicalement la manière dont nous gérons nos affaires”.

L’entreprise se donne néanmoins toutes les chances de réussir au cinéma, en misant sur une exclusivité de 100 jours. Contrairement à nombre de ses prédécesseurs, Vice Versa 2 ne misera pas sur la SVoD avant plusieurs mois. Selon Pete Docter, cette décision est la meilleure pour assurer un succès sur le long terme, comme cela a été le cas pour Élémentaire. “Je ne sais pas si le marketing était mauvais, ou si la période était trop chargée ou si les gens n’étaient tout simplement pas intéressés. Mais le bouche-à-oreille a fait que les gens ont voulu le voir. Je ne pense pas que cela aurait pu avoir lieu si le film était sorti trois semaines plus tard au cinéma”.

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Source : Deadline

5 commentaires
  1. Du coup ils vont être moins dans le marketing démagogique… J’espère qu’ils ne vont pas se mettre au woke opportuniste.

    Si la soft culture japonaise et coréenne marchent en ce moment, c’est qu’ils ont encore une identité culturelle forte tout en essayant de montrer des valeurs universelles, et pas essayer de vendre au consommateur issu de minorités.

    Prenez exemple les Disney, les Netflix et autres Amazon Prime video.

    1. Complètement d’accord. Les films s’adressant aux minorités/ à un public spécifique ça ne fonctionne qu’à deux conditions.

      1)Ces films “woke” restent une minorité et ne sont pas représentatifs de la majorité des films.
      2)Ils commencent par s’occuper de l’intrigue avant de s’occuper des quotas.

      S’ils veulent que la moitié des acteurs soient noirs et un quart des personnages détaillés soient gay ok. Mais que ça sorte pas de nulle part. (J’ai beaucoup aimé le remake de la Belle et la Bête, mais les quotas m’ont gênés. Avec ses quotas ils pouvaient aussi bien transposé le film dans l’Égypte antique, ils auraient eu moins de reproches de copier coller.)

  2. L’erreur de Disnez en ce moment n’est pas de faire des live actions, mais plutôt de tout faire pour obtenir la fameuse ESG.
    L’ESG est une aide de l’état qui te rembourse tes frais de production si tu respect le cahier des charges :
    _Une personne de minorité doit être parmis les personnages principaux (mexicain, de couleur, ou voilé (oui le Qatar a mis les femmes voilées en minorité en échange de son soutien financier)
    _un personnage explicitement gay (les sous entendu ne marchent pas)
    _une référence à deux parents du mm sexe (les 2 papas, 2 mamans)

    Et qd tu coche les cases alors tu as L’ESG et mm si ton film se bide la moindre entrée est du bénéfice. Du coup tous les studios US y vont.

  3. C est combien de millions pour l obtenir faut calculer je me doute que c’est un pourcentage ? Non ??

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