Les accidents de la vie, ça arrive à n’importe quel moment. Les questions de succession et d’héritage rythment souvent le départ d’une personne, et dans la plupart des cas, tous les biens que vous avez accumulés durant votre vie reviennent à vos descendants, ou aux personnes que vous désignez via votre testament. Seulement voilà, qu’arrive-t-il à vos biens numériques ? Si vous êtes un gamer invétéré, il est possible que vous vous soyez déjà posé la question. Valve, l’entreprise qui détient Steam, répond à ses joueurs, mais pas comme ils l’espéraient.
En effet, il est impossible pour la plateforme de vous laisser léguer votre compte et vos jeux à vos descendants si vous décédez. Toutes ces années à acheter des titres et remplir votre bibliothèque Steam ne pourront pas profiter à vos proches. C’est sur Resetera que le sujet a été récemment abordé, au grand dam des joueurs. Un internaute s’est vu refuser cette demande après avoir suggéré une fusion des comptes plutôt qu’un simple transfert de propriété. Malheureusement, aucune de ces solutions n’est acceptable.
Si Valve a dû mettre les points sur les i, ces conditions d’utilisations sont depuis le départ écrites blanc sur bleu (sur le site de la firme). On peut lire :
“Vous n’êtes pas autorisé à dévoiler, partager ou permettre à des tiers d’utiliser votre mot de passe ou votre Compte sauf autorisation expresse de Valve. […] Vous n’êtes par conséquent pas autorisé à vendre ou facturer le droit d’utilisation de votre Compte à des tiers, ni à le transférer. De la même manière, vous n’est pas autorisé à vendre ou facturer le droit d’utiliser des Souscriptions, ni à les transférer, sauf autorisation expresse dans le présent Accord ou autorisation spécifique de Valve.”
Une explication logique
Contrairement à un bien classique, un jeu vidéo ne vous appartient pas vraiment. C’est un débat qui revient sur le devant de la scène depuis peu parce que la dématérialisation prend le dessus sur les éditions physiques. Il y a quelques semaines, nous vous avons expliqué pourquoi un jeu vidéo (physique ou numérique) ne vous appartiendra jamais.
En achetant un jeu, vous payez en fait un accord d’utilisation de la licence, auquel le studio peut mettre un terme pour diverses raisons. Si cette règle est valable lorsque vous êtes en vie, elle l’est encore plus lorsque vous ne serez plus de ce monde. Dès lors, comment léguer quelque chose qui n’est pas à vous en premier lieu ? Certaines entreprises sont conciliantes sur le sujet de la succession des biens numériques et du legs de compte, mais Valve ne semble pas se joindre à elles pour le moment. Pour autant, on lit bien que des permissions exceptionnelles peuvent être données, il faudra donc compter sur un peu de chance.
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Non ce n’est pas logique du tout …
En gros pour les cons de chez steam tu ne peux pas laisser jouer tes enfants ou un ami chez toi avec ton compte ….
Ils veulent juste un max de frics
Logique si puisque c’est écrit dans les CGV que tu as obligatoirement acceptées, après morale ou non c’est autre chose mais Valve n’étant pas une ONG, association ou entreprise à but non lucratif…
Ce n’est pas parce que c’est présent dans des CGV que c’est forcément logique.
Ton commentaire par exemple est dénué de logique.
En quoi son commentaire est il dénué de logique, je suis curieux de connaître le raisonnement.
@Shaow : Sisi, il faut juste raisonner un peu mais je suis sur qu’avec un peu d’entrainement tu peux le faire aussi. 😉
Est ce qu’on ne peut pas juste donner son login et pwd à ses héritiers? Comment Steam le serait il?
Evidement que tu peux et que tu devrai être tranquille pendant quelques décennies mais c’est sûrement interdit dans les CGV donc il y a toujours un risque qui reste minime c’est sûr.
Il faut arrêter avec ça : le compte lui-même est certes soumis aux CGUs de Steam, mais les jeux ACHETÉS ne sont a priori pas des licences révocables unilatéralement, sinon ce ne serait pas des ventes (voire les décisions passées de la Cour de Justice européenne sur ce qu’est une vente de logiciel).
Que Steam prétende qu’on ne peut pas céder son compte car c’est contraire aux CGUs, c’est une chose, mais les licences achetées sont des biens possédés par l’acheteur.
Quand aux DRMs, en France, il est autorisé de modifier un logiciel pour le faire fonctionner comme prévu si celui qui l’a vendu ne le fait pas.