Si vous êtes nés dans les années 1980, il y a de fortes chances que la mention d’ICQ déclenche chez vous une vague de nostalgie. La plateforme a marqué toute une génération d’internautes. Ce 26 juin prochain, après 28 ans d’existence, la messagerie va tirer sa révérence.
1996-2024
Inauguré quelques mois avant le service de messagerie d’AOL, ICQ (pour I Seek You, “Je te cherche“) s’est rapidement imposé comme une référence chez les internautes, avec plus de 100 millions d’utilisateurs à travers le monde au moment de son apogée. Ancêtre de MSN et Discord, la plateforme permettait de communiquer facilement avec des interlocuteurs du monde entier, de manière individuelle, en groupe, ou en suivant des centres d’intérêts communs. Un premier pas vers les réseaux sociaux modernes, et les plateformes de discussion instantanée que l’on connaît aujourd’hui.
Contrairement à IRC qui ne voulait plus fastidieux dans son utilisation, obligeant notamment à entrer des lignes de code pour communiquer, ICQ a ouvert la voie aux premières interfaces graphiques user-friendly, en facilitant l’accès des internautes à ses différents services. Après plusieurs changements de main, le site a finalement été racheté par VK (anciennement Mail.ru) en 2010. Malgré les tentatives de la plateforme pour rester compétitif, et son passage sur smartphone en 2014, ICQ périclite finalement face à une concurrence de plus en plus féroce.
RIP ICQ
Si les circonstances de la fermeture d’ICQ ne sont pas clairement définies, les réseaux sociaux modernes auront finalement eu raison de la plateforme. VK recommande d’ores et déjà aux utilisateurs de migrer vers une nouvelle plateforme de discussion avant la fermeture officielle du service le 26 juin prochain. Il s’agira pour les irréductibles encore en poste de faire leurs adieux à la plateforme qui les a sans doute vu grandir en même temps qu’Internet.
En guise d’alternative, il faudra se tourner vers Facebook Messenger, ou encore sur WhatsApp, qui depuis peu permet aux internautes de rejoindre des espaces de discussions dédiés en fonction d’un centre d’intérêt commun. Les deux mastodontes de Meta ne laissent que très peu de place à la concurrence, exception faite de quelques propositions annexes comme Discord et Telegram.
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