L’initiative est assez rare pour être soulignée. Ce samedi 25 mai dernier, ce sont 80 marques qui se sont engagées pour “une meilleure transparence sur l’origine des produits alimentaires transformés“, estime Olivia Gregoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation. Avec le projet de logo Origin’Info, 10 000 références devraient ainsi bénéficier d’une information neutre, claire et efficace à destination du consommateur. Objectif : permettre au grand public de mieux comprendre les produits qu’il achète.
C’est quoi Origin’Info ?
Calquée sur le modèle du Nutri-score, l’initiative entend répondre “aux attentes exprimées par les filières agricoles, qui attendent davantage de transparence de la part des entreprises de la transformation alimentaire en plus des obligations réglementaires déjà existantes“, détaille un communiqué publié par le ministre de l’Agriculture Mac Fesneau.
Plus concrètement, le logo entend préciser plusieurs points autour de la grande distribution, et notamment certains “éléments saillants qui déterminent l’acte d’achat“, comme l’origine géographique des produits. Présenté de manière très sobre, tout en bleu et noir — sans doute pour ne pas interférer avec le Nutri-score — le logo consiste en un simple diagrame circulaire, indiquant l’origine de chaque ingrédient, ainsi que sa proportion dans le produit fini. Sur une boîte de pâtes à la bolognaise, on pourra ainsi lire : “Blé : France, Tomates : Italie, Bœuf : France“.
Le logo pourra aussi être accompagné d’une mention supplémentaire sur le lieu de transformation du produit. Une précision à laquelle tiennent notamment les 3000 PME et ETI françaises de l’alimentation réunies dans le Pact’Alim, qui militent pour une revalorisation de la souveraineté alimentaire française.
Un logo important… mais facultatif
Qu’il soit directement apposé sur l’emballage du produit, ou dématérialisé via un QR Code à scanner, le logo Origin’Info sera progressif à partir de cet été. Quatre-vingts entreprises ont déjà signé leur adhésion à la charte, parmi lesquels Fleury Michon, Bonduelle, D’Aucy, Lesieur, Panzani ou Saint-Mamet, ainsi que plusieurs distributeurs. Reste que si l’initiative semble nécessaire, elle est pour l’instant uniquement basée sur le volontariat, afin de rester dans le cadre du droit européen. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau a toutefois exhorté les entreprises à “se joindre massivement à cette démarche collective“.
De son côté, l’adoption logo ne fait pas l’unanimité. Les associations de défense des consommateurs Familles rurales, Foodwatch et UFC-Que Choisir, ont salué “la démarche en faveur de plus de transparence“, mais regrettent le caractère facultatif de la démarche. Elles craignent aussi que l’utilisation d’un QR Code dématérialisé oblige les consommateurs à trop d’efforts, alors même que “près du quart n’ont pas de smartphone“, rappelle Olivier Andrault, chargé de mission alimentation chez UFC – Que Choisir. Reste que cela permettrait en fonction des saisons et des arrivages.
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“Le logo pourra aussi être accompagné d’une mention supplémentaire sur le lieu de transformation du produit. Une précision à laquelle tiennent notamment les 3000 PME et ETI françaises de l’alimentation réunies dans le Pact’Alim, qui militent pour une revalorisation de la souveraineté alimentaire française.”
Pour moi c’est du foutage de gueule royal, transformé en France c’est un critère qui vaut rien quand les ingrédients on fait le tour de la planète et induit les gens en erreur car dans le terme transformation il y a quel proportion 5-10 %…
Justement, il y aura également l’origine des produits afin d’avoir l’intégralité des lieux de provenance et de transformation.
Faut lire l’article avant de râler.
Mais non c’est mon petit plaisir pour te faire rager mon copain.^^