Le segment des bagues connectées s’apprête à connaître une révolution avec l’arrivée de nouveaux acteurs importants. En plus du spécialiste des montres et bracelets connectés Amazfit, les regards se tournent vers Samsung et sa Galaxy Ring. La montre du groupe sud-coréen arriverait durant l’été, mais les acteurs déjà présents font de la résistance. Le plus emblématique est Oura, un constructeur finlandais qui s’impose comme l’actuel leader du marché avec des bagues comme l’Oura Ring 3.
La dernière bague du constructeur, capable de suivre l’activité et le sommeil, va se doter de deux nouvelles fonctionnalités. À la fin du mois de mai, une mise à jour permettra à la bague Oura de mieux évaluer la santé cardiovasculaire des utilisateurs. Elle sera capable de mesure l’âge cardiovasculaire, ainsi que la capacité cardiovasculaire. Ces deux données visent un suivi sur le long terme.
La bague Oura s’intéresse à l’âge de votre cœur
L’âge cardiovasculaire permet d’estimer l’âge du système vasculaire par rapport à votre âge réel de l’utilisateur. La bague connectée analysera les signaux photopléthysmographiques (PPG) émis par ses capteurs pour détecter la rigidité artérielle et la vitesse d’onde de pouls. À l’heure actuelle, ces signaux sont utilisés pour mesurer la fréquence cardiaque.
Plus les artères sont rigides, moins le système cardiovasculaire est efficace, comme l’explique The Verge. Après 14 jours de suivi, l’application Oura indiquera si l’âge cardiovasculaire du porteur de la bague est aligné (plus ou moins 5 ans), inférieur ou supérieur à l’âge chronologique.
La seconde fonction, appelée capacité cardio, évalue la capacité du corps – et donc du système cardiaque – à fournir suffisamment d’oxygène aux muscles durant l’effort physique. Une mesure de performances des systèmes cardiovasculaire et respiratoire, soit une donnée plus proche de la VO2max que les wearables sont déjà capables de suivre. Les porteurs de la bague Oura devront marcher pendant 6 minutes à allure soutenue pour voir un score s’afficher. Pour simplifier, Oura explique que plus la capacité cardiovasculaire d’une personne est bonne, plus son système cardiovasculaire (et ses organes) sera probablement en bonne santé tout au long de sa vie. Avec cette nouveauté, la firme précise qu’elle veut faire évoluer la VO2max d’une mesure sportive à un indicateur de santé et de longévité.
Des mises à jour plutôt qu’une Oura Ring 4
Cette nouveauté intéressante arrive quelques semaines avant le lancement de la Samsung Galaxy Ring. L’intérêt pour les bagues connectées pousse Oura à améliorer ses modèles existants, plutôt que de miser sur un nouveau modèle Oura Ring 4. Une mise à jour confirme que la bague connectée est un produit susceptible de durer dans le temps, à condition que le fabricant joue le jeu des mises à jour. Attendu sur les appareils Android et iOS, l’ajout de ces données ne remplace pas un avis médical. Les informations recueillies par les wearables (montres, bracelets, bagues…) peuvent toutefois aider à prendre des habitudes saines, comme une activité physique régulière, améliorer le sommeil ou la gestion du stress.
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