Une ordonnance de référé rendue le 7 mai par le tribunal judiciaire de Paris confère à la Ligue espagnole de football (LaLiga) le pouvoir de demander le blocage des sites diffusant illégalement des matchs de ses deux premières divisions en France, comme le rapporte RMC.
Blocage étendu des sites de streaming
Cette décision est historique puisqu’elle autorise pour la première fois une entité sportive étrangère à agir directement contre le piratage sur le territoire français. Désormais, les opérateurs Orange, Free, Bouygues Telecom, Outremer Telecom et SFR doivent bloquer l’accès à ces sites dans un délai de trois jours, en employant des méthodes efficaces comme le blocage des noms de domaine.
En plus de cibler les sites déjà identifiés, la décision exige également des fournisseurs d’accès à Internet qu’ils anticipent les futurs sites illégaux pouvant émerger, en collaboration avec l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Une approche rare dans la lutte contre le piratage, qui souligne un peu plus l’importance de cette nouvelle mesure.
Le streaming illégal, et particulièrement celui des compétitions sportives, est devenu une préoccupation majeure. L’Arcom rapporte une augmentation notable du piratage des compétitions sportives durant la période 2021-2023, souvent facilité par l’utilisation de VPN et de services IPTV illégaux. Des plateformes comme Telegram, X/Twitter et Discord sont également détournées pour diffuser illégalement des contenus.
L’accord récent entre l’Arcom et les principaux FAI vise à renforcer les efforts pour mettre fin à ces retransmissions pirates. Le streaming illégal n’est pas seulement une pratique de niche réservée aux technophiles. Les services IPTV illégaux attirent un public plus large grâce à leur simplicité et à leur coût réduit qui rendent ces sites attractifs malgré leur illégalité.
Les conséquences pour les utilisateurs de ces services piratés sont potentiellement sévères. Selon la loi, ces derniers peuvent être considérés coupables de recel de contrefaçon, risquant jusqu’à trois ans de prison et 300.000 euros d’amende, comme le rappelait 01net. Malgré un sentiment d’impunité généralisé parmi les utilisateurs, les autorités pourraient bientôt renforcer les mesures répressives.
En France, les autorités concentrent leurs efforts sur les fournisseurs et les diffuseurs principaux plutôt que sur les utilisateurs individuels. Cette stratégie vise à éradiquer le problème à sa source. Toutefois, si cette tactique parvient à réduire le nombre de retransmissions illégales, le problème de fond du piratage reste entier. Les utilisateurs continuent de trouver des moyens alternatifs pour accéder à des contenus payants de manière illégale, illustrant la complexité et la persistance du phénomène.
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