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Sparkles : le robot-chien de Boston Dynamics a un nouveau look (et le rythme dans la peau)

Boston Dynamics a vêtu son Spot d’un adorable costume avant de lui faire faire quelques pas de danse aux côtés de la version originale, afin de démontrer le potentiel d’un outil qui permet de programmer facilement des mouvements complexes.

Spot, le robot-chien de Boston Dynamics, est devenu une vraie célébrité dans le monde de la robotique. À l’origine, il s’agissait surtout d’une preuve de concept; mais aujourd’hui, c’est devenu un produit relativement mature qui a hérité de missions très concrètes. Il est notamment utilisé dans différentes industries pour inspecter du matériel, ou encore pour monter la garde sur des sites archéologiques inestimables (voir notre article).

En ce moment, l’entreprise semble surtout focalisée sur ses androïdes. Mais elle n’oublie pas son cybertoutou pour autant, et commence même à explorer d’autres applications dans le domaine de l’art et du divertissement. Cela a commencé il y a deux ans déjà avec l’introduction de Choregrapher, un outil conçu pour programmer facilement des séquences de mouvement complexes. Au lieu de paramétrer individuellement la rotation de chaque axe, il suffit d’indiquer au logiciel de faire trois pas de côté, par exemple. Une bénédiction pour les utilisateurs lambda qui ne sont pas forcément des programmeurs chevronnés.

Chroreographer a été présenté pour la première fois dans une vidéo promotionnelle, où l’on voyait Spot se déhancher aux côtés du groupe sud-coréen BTS.

Désormais, il s’est trouvé un nouveau partenaire de danse : lui-même ! Dans sa dernière vidéo, Boston Dynamics a présenté Sparkles, un robot Spot vêtu d’un très joli costume de chien bleu fluo qui semble tout droit sorti d’une série Cartoon Network. Pour fêter la Journée internationale de la danse, le 29 avril, les troupes de Boston Dynamics l’ont fait danser aux côtés de son frère sans poils dans une vidéo qui vaut le détour.

Faciliter l’intégration des futurs robots domestiques

Au-delà du côté insolite, cette démonstration montre surtout qu’il devient de plus en plus facile de programmer des séquences très complexes. Il sera intéressant de voir si l’entreprise compte faire de même avec ses autres engins, à commencer par l’androïde Atlas.

Pour rappel, la première version de ce robot a été mise à la retraite récemment, car l’entreprise estimait avoir atteint les limites de son architecture hydraulique actuelle. Désormais, elle travaille sur une nouvelle version 100% électrique.

Pour l’instant, les ingénieurs sont encore restés assez discrets sur les performances de ce modèle 2.0. On ne sait pas s’il est déjà capable d’effectuer d’impressionnantes acrobaties comme son prédécesseur. En revanche, tous les indices suggèrent qu’il a vocation à devenir un robot domestique, un peu comme ce que Tesla prévoit de faire avec son Optimus.

Dans ce contexte, des outils analogues à Choreographer pourraient aider les futurs clients à lui assigner facilement des tâches bien spécifiques, basées sur des mouvements complexes qui nécessitent autrefois une certaine expertise. Il ne reste plus qu’à attendre les premières démonstrations techniques pour savoir ce que Boston Dynamics nous réserve d’ici la fin de la décennie.

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