Take-Two, l’éditeur de GTA, licencie 580 employés et annule plusieurs projets

Il nous semble que c’était hier que nous apprenions la dernière vague de licenciements dans le monde du jeu vidéo. Nous devons déjà ajouter une pierre à l’édifice du chômage. Take-Two, plus connu pour être l’éditeur de la franchise GTA, se sépare aujourd’hui de 580 employés, qui représentent environ 5% de sa masse salariale totale. Ceci arrive seulement quelques jours après avoir annoncé le rachat de Gearbox auprès d’Embracer Group pour la somme de 460 millions de dollars.

Des jeux annulés

Malgré cette apparente aisance, l’entreprise ne se porte pas forcément mieux que les autres. Dans un document destiné à la U.S. Securities and Exchange Commission, on apprend que le but de cette manœuvre est “d’identifier les gains d’efficacité dans l’ensemble de ses activités et améliorer le profil de marge de la société, tout en continuant à investir pour la croissance“. La société explique :

“Dans le cadre de ces efforts, l’entreprise rationalise son pipeline et élimine plusieurs projets en cours de développement et rationalise sa structure organisationnelle, ce qui permettra d’éliminer des effectifs et de réduire les besoins futurs en matière d’embauche.”

Qui dit réduction du personnel, signifie forcément un impact sur les projets en cours. Nous ne savons pas encore quels studios seront les plus touchés par cette vague de licenciements, mais il y a fort à parier que Gearbox, le dernier venu, verra quelques départs. Take-Two inscrit dans son document que plusieurs projets et jeux ont été annulé suite à cette décision, sans préciser lesquels. Une bonne partie d’entre n’avaient certainement jamais été annoncés auparavant.

De l’or brut entre les mains

Le licenciement de toutes ces personnes a évidemment un coût que la firme détaille dans les lignes suivantes. Take-Two prévoit que son programme lui coûte jusqu’à 200 millions de dollars, dont 140 millions de dollars de charges liées aux jeux annulés, “seulement” 35 millions de dollars d’indemnités de licenciement et de charges, et jusqu’à 25 millions de dollars supplémentaires de dépenses liées à la réduction des espaces de bureaux. L’opération est onéreuse pour le moment, mais Take-Two compte bien rentrer dans ses frais rapidement, notamment avec la sortie du jeu le plus attendu de ces 10 prochaines années.

En effet, l’éditeur continue de travailler activement sur le développement de GTA 6, la prochaine pépite de Rockstar Games. Borderlands 4 est lui aussi en cours de préparation, et les joueurs n’ont de cesse de demander le retour de Red Dead Redemption dans un nouvel opus. Take-Two est encore une entreprise qui vaut de l’or, qui a été secouée, comme toutes les autres, par la pandémie et ses folies dépensières.

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