L’entreprise allemande Volocopter fait des pieds et des mains pour présenter le Volocity, un aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL), comme une alternative de transport écolo qui devrait prendre son envol à l’occasion des JO de Paris. Mais le chemin est parsemé d’embûches, notamment en matière de certifications et d’infrastructures.
Le mur de la réalité technique et administrative
Les responsables du projet restent optimistes. Dirk Hoke, directeur général de Volocopter, et Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP, ont encore affirmé leur engagement à survoler les difficultés pour réaliser des vols tests durant les JO, même si les premiers trajets n’accueilleront pas de passagers payants. « Nous sommes très optimistes sur nos chances de pouvoir voler à Paris pendant les Jeux Olympiques, même si l’obtention d’une certification complète peut prendre encore plusieurs semaines ou plusieurs mois », a affirmé Dirk Hoke lors d’une conférence de presse.
D’un côté, l’obtention des certifications nécessaires pour des vols commerciaux s’avère plus complexe que prévu, avec des discussions toujours en cours avec la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) et l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).
De l’autre, l’installation de « vertiports » adaptés à ces nouveaux engins dans la capitale rencontre des obstacles, notamment en raison de l’opposition de certains élus locaux et des réserves exprimées par l’Autorité environnementale. Malgré tout, cinq vertiports sont envisagés pour permettre le décollage et l’atterrissage de ces taxis volants, ce qui offrira à ces véhicules une vitrine mondiale pendant les Jeux Olympiques.
Ces vols de test ne transporteront pas de passagers payants, a souligné Edward Arkwright. Mais « il y aura bien des vols avec des passagers plusieurs fois par jour pendant les JO », assure-t-il.
La technologie actuelle du Volocity limite ses capacités à des vols d’une distance maximale de 21 km, insuffisante pour relier des points clés (de l’aéroport de Roissy au centre de Paris, par exemple). L’intégration de batteries plus performantes et la mise en service d’un modèle à quatre places, plus économique en terme de coût d’exploitation, pourraient cependant changer la donne.
Outre les vols passagers, des applications comme les services sanitaires d’urgence sont envisagées, en collaboration avec l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Volocopter prévoit une levée de fonds substantielle pour soutenir son développement et envisage même une introduction en bourse entre 2026 et 2027.
Les ambitions du constructeur dépassent largement le cadre parisien, avec des projets de déploiement dans d’autres métropoles comme Rome, Osaka, et la ville futuriste de Neom en Arabie Saoudite. L’entreprise a déjà enregistré une centaine de commandes, dont 25 fermes.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Y a tellement de choses qui ne vont pas avec ce genre de projets, je sais pas par où commencer…
Il suffit qu’il y a un qui tombe dans paris , c’est la fin.
Un détournement le la règle de l’air qui spécifie que tout survol de la capitale est interdit en dessous de 2000 m