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Euros ou cryptos ? Le compte courant Deblock permet de ne pas choisir

Réconcilier le monde des cryptomonnaies avec celui de la finance traditionnelle, c’est la promesse de la néobanque Deblock qui veut permettre à ses utilisateurs de gérer euros et cryptomonnaies dans un même compte, tout en leur offrant une autonomie totale sur la gestion de leurs actifs numériques.

Créée par d’anciens cadres de la fintech Revolut et du spécialiste de la sécurisation de cryptomonnaies Ledger, Deblock se positionne comme la première banque française à accepter les transactions en cryptomonnaies, ce qui va permettre de régler des achats quotidiens, de recevoir son salaire ou encore de payer son loyer, que ce soit en euros ou en cryptos. Cette offre qui sort de l’ordinaire répond à la volonté d’une partie de la population de diversifier ses moyens de paiement et de gestion de patrimoine.

Une start-up bien encadrée

Pour asseoir sa crédibilité et son sérieux dès son lancement, Deblock a réussi à lever 12 millions d’euros, réunissant ainsi un groupe d’investisseurs de renom, parmi lesquels figurent Hoxton Ventures, Headline, 20VC, et Motier Ventures, ainsi que des business angels influents comme Thomas France (Ledger) ou Jonathan Levin (Chainalysis).

La start-up s’est également assurée de respecter les cadres réglementaires en obtenant le statut d’établissement de monnaie électronique (EME) délivré par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France et en s’enregistrant comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Deblock n’est pas le seul acteur à s’intéresser au lien entre finances traditionnelles et cryptomonnaies. D’autres institutions comme la Banque Delubac & Cie et la filiale française de la néobanque N26 ont déjà fait des pas dans cette direction. Toutefois, la start-up veut se distinguer avec sa capacité à offrir un portefeuille autogéré pour renforcer la sécurité et la souveraineté financière de ses utilisateurs.

« L’avantage est d’avoir ses euros et ses cryptos dans la même application. Là où Ledger se positionne en coffre-fort, Deblock doit au contraire fluidifier les échanges, c’est pour cela que nous proposons d’acheter et de vendre de la crypto chez nous », explique aux Échos Claire Balva, vice-présidente chargée de la stratégie.

L’ambition de la toute jeune néobanque est de rassembler 200.000 clients d’ici la fin de l’année. Et Deblock ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. La start-up envisage de s’exporter dans d’autres pays européens, notamment en Espagne et en Italie, où le scepticisme des banques traditionnelles envers les cryptomonnaies reste marqué. Les fonds levés devraient également aider la jeune pousse à obtenir l’agrément MiCA, essentiel pour son expansion européenne.

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Source : Les Échos

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