Ce mercredi 10 avril 2024 est à marquer d’une pierre blanche pour l’industrie du simili-carné. Après des mois de procès et de débats, les marques végétales vont pouvoir conserver leurs appellations “steak” et “saucisse”, au moins temporairement. Depuis 2022, un décret publié au Journal Officiel entendait faire interdire certaines terminologies trompeuses “propres aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n’appartenant pas au règne animal”. Une décision contestée par l’industrie du végétale, qui vient de trouver son dénouement.
Le 22 mars dernier, la marque française HappyVore, ainsi que plusieurs acteurs du végétal avaient déposé une requête en référé-suspension devant le Conseil d’État. L’organisme gouvernemental a finalement estimé que les appellations “steak de soja” et “saucisses végétales” n’étaient pas susceptibles d’induire en erreur les consommateurs. Le Conseil a finalement annoncé la suspension du décret visant à interdire l’utilisation de dénominations couramment associées à des produits à base de viande.
Les steaks de soja vont pouvoir souffler
Plus précisément, rappelle HappyVore dans un communiqué publié cette semaine, l’application du décret aurait créé une situation d’injustice pour la filière végétale française. Les noms “steaks” et “saucisses” auraient en effet été interdits uniquement auprès des fabricants français. Les marques européennes et étrangères de leur côté, auraient été libres de conserver leurs dénominations initiales. “Ces dernières n’étant pas concernées par l’application de la mesure du décret, cette mesure aurait créé une inégalité de traitement entre les entreprises qui produisent en France et celles qui produisent à l’étranger, mais vendent en France“, détaille la marque.
“Nos steaks, chipolatas ou encore nos merguez vont donc garder leurs noms, c’est très important pour la pérennité de notre marque” – Guillaume Dubois, cofondateur d’HappyVore
En donnant tort au gouvernement, et en suspendant un décret défendu corps et âme par les acteurs de la filière animale, le Conseil d’État a évoqué “un doute sérieux” quant à la légalité d’une telle interdiction. L’application d’un tel décret aurait en effet ou être étendu à d’autres secteurs tout aussi improbables, comme la cosmétique avec ses laits et beurre corporels par exemple.
L’Europe doit encore statuer
En 2022, au moment de la publication du premier décret, le juge des référés avait interrogé la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour questionner la légalité de cette interdiction au sein d’un pays membre de l’Union. Pour le moment, le régulateur européen n’a pas donné suite à cette demande. Le Conseil d’État n’a donc eu d’autres solutions que de suspendre le décret français dans l’attente d’une réponse claire.
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C’est quand même extraordinaire que les bouffeurs de bouillie végétale veuillent à ce point garder les appellations des carnassiers qu’ils critiquent à outrance.
Si prompt à défendre ses convictions quitte à crier aux scandales dans tout les sens face aux carnassiers mais bizarrement tout disparait très vite dès que cela risque de nuire au succès des ventes…
Bien d’accord et c’est d’autant plus dommage que la plupart du temps le gout n’y est pas car forcément en mangeant un steack ou une saucisse on fait une association et c’est déroutant car les produit végétaux essaye de reproduire le gout de la viande sans succès à part pour 1 ou 2 marques assez onéreuses. Pourquoi ne pas inventer un nouveau terme ? qui qualifierai se type de nourriture, quand je vois écrit Bacon végétal et que ça à un gout de tout sauf de bacon bha autant changé le nom y aura c’est sûr moins de déçu.
En vérité, ce sont surtout les lobbys du “véganisme” qui veulent garder ces termes.
Je ne connais aucun végan heureux et équilibré, et souvent, c’est plus pour assoir leur importance par cette “morale supérieure” que par conviction, souvent par sentiment (justifié) d’infériorité (inculte, sans-passion, inintéressant).
L’idée de pouvoir manger de la saucisse de lentille fumée pour imiter une Morteau, doit probablement, quelque part
les soulager et leur faire plaisir, car ça doit vraiment leur manquer, le plaisir de l’existence.
Encore des amalgames.
Les vegans ne mangent pas ce genre de produits, qui s’adressent plutôt à des personnes comme moi qui cherchent à limiter leur consommation de viandes par soucis du bien être animal mais qui aiment le goût de la viandes malgré tout.. (eh oui !)
Et honnêtement faut vraiment se foutre du monde pour faire croire que les consommateurs sont neuneu au points de confondre un steak de bœuf avec un steak végétal …
Après on peu discuter du goût pas toujours à la hauteur, mais là aussi plus ça va se rapprocher du vrai goût et plus ça va râler ! C’est quoi en fait votre problème à vous ? Si vous n’en voulez pas n’achetez pas et foutez moi la paix si j’ai envie d’acheter des merguez de soja !
(Au passage il y a 30 ans quand l’industrie de la viande foutait du soja dans ses steacks de boeuf pour faire des économies on vous entendez pas)
La blague faut arrêter de vouloir retourner la situation, c’est plutôt à vous de nous foutre la paix avec votre bouillies végétales et vouloir nous faire la morale à tout bout de champs voir a attaquer les boucheries, achète et mange ce que tu veux mais viens pas chier dans mon assiette…
Apprendre à lire c’est utile.
J’ai dis que je consommais de la viande mais voulais en limiter la consommation, donc tes généralités sur des pseudo attaques de boucheries par 3 ou 4 énergumènes je m’en cogne et suis pas concerné.
Accessoirement pour les assiettes c’est toi qui chie dans celles des vegans à ce que je vois. Le spécialiste des retournements de situation c’est plutôt de ton côté…
Allez ciao l’excité du bulbe !
« Une décision contestée par l’industrie du végétale »
👁️🩸