La journée commence plutôt mal pour les abonnés Prime Video, qui voient leur expérience de visionnage changer drastiquement. Comme annoncé en février dernier, la plateforme américaine intègre désormais des pages de réclame. Après Netflix et Disney+, l’entreprise est la dernière offre à succomber aux sirènes de la publicité. C’est via un mail envoyé à ses abonnés, et une fenêtre pop-up intégrée directement dans son application, que la firme fondée par Jeff Bezos officialise ce changement.
Dorénavant, il faudra se résoudre à payer 1,99 euro de plus par mois pour conserver l’expérience “Premium”. Cela correspond à une hausse de près de 24 euros par an. C’est moins que chez ses concurrents directs, mais cette hausse déguisée ne sera sans doute pas du goût de tous. Selon la firme, l’arrivée de la publicité est une manière de “continuer à investir dans des contenus attractifs et d’augmenter les investissements sur le long terme”. À l’heure où la rentabilité est sur toutes les lèvres, Prime Video ne peut visiblement plus y couper. Il s’agira pour la firme de diversifier ses sources de revenus, en comptant sur des entreprises prêtes à débourser d’importantes sommes pour s’offrir l’attention des amateurs de séries et des films.
Amazon dispose aussi d’un avantage certain sur ses pairs, la firme est aussi et surtout une entreprise de commerce en ligne. Des écrans au panier d’achat, le chemin n’a jamais été aussi direct. Aucun outil d’achat en direct ne semble avoir été intégré pour l’instant, mais l’idée aura sans doute de quoi séduire Amazon qui pourra aussi s’offrir une commission sur les ventes.
Une plateforme encore bon marché
Avec cette option facturée 1,99 euro par mois, Prime Video reste l’une des offres les abordables du marché. Chaque mois, les utilisateurs qui ne souhaitent pas visionner des vidéos d’annonceurs devront ainsi débourser 8,98 euros. À titre d’exemple, il faut compter 13,49 euros sur Netflix pour une expérience sans publicité et 10,99 euros sur Disney+. L’abonnement Amazon Prime n’inclus d’ailleurs pas seulement un accès aux productions originales et acquisitions de la plateforme, il permet aussi de profiter de la livraison gratuite sur certains produits ainsi que l’accès à quelques jeux gratuits via Prime Gaming et des livres via Prime Reading.
Combien de publicités ?
Prime Video ne précise pas la récurrence des interruptions publicitaires sur sa plateforme. La firme se veut néanmoins rassurante, le visionnage de ses utilisateurs ne devrait pas être (trop) parasité. La firme annonce une “quantité limitée”. Il faudra néanmoins voir à l’usage comment cela se traduit au quotidien.
À noter que tous les utilisateurs ne sont pas encore concernés par cette hausse déguisée des prix. Dans un mail adressé à ses clients, les détenteurs d’un abonnement via Free ont pu découvrir qu’ils bénéficiaient d’un traitement de faveur. On peut ainsi lire “Néanmoins, en tant que membre fidèle d’Amazon Prime disposant d’un forfait éligible Free, nous prolongeons votre expérience sans publicité jusqu’au 9 août 2024.” Après cette date, il faudra néanmoins faire un choix.
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Hum pas persuadé que Prime est le même résultat que son conccurent N, le catalogue est très loin d’être semblable hormis pour les adorateurs de nanars en tout genres…
Il y a une seconde solution : téléchargez! C’est gratuit, simple, multiplateforme et sans pub
On trouve parfois de belles pépites, notamment du côté australien.
On a regardé “colin from accounts”, ça se mange tout seul, c’est drôle et bien joué 🙂
Sur Prime faut les trouvés entre tout les nanars.^^
Je pense qu’au point de vue nanars Netflix est aussi bien placé.
Je crois que je vais suspendre l’abonnement de Prime car la publicité ne m’intéresse pas. Autant louer des films à la demande surtout que c’est le roi du nanar !