Alejandro Otero est un habitant de Naples en Floride tout ce qu’il y a de plus banal. Mais sa maison a visiblement été le point de chute d’un débris spatial, potentiellement envoyé depuis l’ISS. À 14 h 34 (heure locale) le 8 mars dernier, un objet provenant du ciel perfore son toit et traverse les deux étages de la maison.
Si l’origine de ce débris spatial, d’un poids d’environ 900 grammes, est encore inconnue, plusieurs personnes ont rapidement supposé qu’il s’agissait d’un débris de la NASA, provenant de la station spatiale internationale. En effet, cette dernière a annoncé à 14h29 l’entrée incontrôlée dans l’atmosphère d’une palette de déchets de 2,5 tonnes. Cette dernière était aussi grande qu’un minibus. Elle suivait une trajectoire sud-nord, remontant ainsi le golfe du Mexique.
Si l’agence spatiale américaine annonçait le 8 mars dernier que ce débris, bien qu’il ne suive pas une trajectoire classique, allait se détruire dans l’atmosphère, ce n’est visiblement pas ce qui s’est passé. Une hypothèse optimiste qui n’était pas partagée par d’autres scientifiques. Quelques heures avant le largage, l’Aérospatiale Corporation mettait en garde sur les risques inhérents à une telle procédure.
Selon cette association de chercheurs, 20 à 40% de l’objet allait finir par retomber sur Terre, les fortes températures atteintes au cours de la descente n’allaient pas permettre de détruire l’appareil dans son ensemble. Quelques minutes avant la rentrée, c’est l’agence spatiale européenne qui a elle aussi émis des doutes sur la sécurité d’un tel retour dans l’atmosphère.
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Une chute longue de trois ans
La NASA n’avait, à l’origine, pas prévu de lancer cette palette par-dessus bord. L’agence spatiale américaine n’est pas une grande adepte de cette méthode et elle préfère généralement fixer les palettes dans les véhicules de fret qui font l’aller-retour entre la Terre et l’ISS.
Mais une suite d’événements a fait que la dernière palette HTV (celle qui nous intéresse) s’est retrouvée sans véhicule. Le Japon, qui s’occupait jusque là des missions cargo relevant de ces palettes HTV a mis fin à son programme de vol en 2020. Les autres véhicules faisant la navette avec l’ISS, dont la capsule Dragon de SpaceX, ne sont pas conçus pour recevoir une telle plateforme.
La NASA avait donc pris la décision, en 2021, de jeter cette palette de 2,5 tonnes par dessus bord. L’agence spatiale américaine ne lui avait donné aucune impulsion, si ce n’est la force du bras robotique de l’ISS. Après près de trois ans de dérive, la palette a fini par rentrer dans l’atmosphère, traversant cette centaine de kilomètres en cinq minutes à peine.
Débris spatiaux, quand le ciel nous tombe sur la tête
Afin d’éviter que les débris spatiaux ne retombent n’importe où sur Terre, et ne fassent des dégâts, l’agence spatiale américaine surveille des dizaines de milliers de débris en temps réel. Chaque rentrée dans l’atmosphère est étudiée, mais ces débris ne sont généralement dotés d’aucun système de propulsion, ils suivent alors une trajectoire, impossible à modifier depuis le sol.
Afin de lutter face à ce fléau des retours incontrôlés de débris spatiaux sur Terre, plusieurs entreprises travaillent sur la mise en place de solution de “désorbitage”. L’objectif serait double. Premièrement, empêcher les débris de faire des dégâts sur Terre en modifiant leur trajectoire autant que nécessaire. Le deuxième point, tout aussi important, c’est le nettoyage de l’orbite spatial.
Cette dernière est infestée par des débris spatiaux et si les éléments de 2,5 tonnes sont faciles à surveiller, car très massif, ce n’est pas le cas des milliers de boulons, vis et autres micro éléments qui tournent autour de la Terre à 28 000 km/h. À une telle vitesse, le moindre contact avec un satellite provoquerait de graves dégâts, créant de nouveaux débris. Un cercle vicieux que les agences spatiales gouvernementales veulent à tout prix éviter.
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Qui aurais cru ? la question que l monde se pose, quel est l’environnement pour les futures générations. Avec de Dégâts pareils, que prévoit le Traité sur les principes régissant les activités des États en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes du 27 janvier 1967, est-il silencieux pour n’est pas omettre une bonne application du Droit, dans le cas ce traité serait limité, nous appliquerons La Convention sur la responsabilité internationale pour les dommages causés par les Objets spatiaux (« Liability Convention » ou « LIAB ») du 29 mars 1972 .
L’avenir de l’humanité est en jeux !