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Treyam, la dernière folie de Neom en Arabie saoudite

La mégalopole futuriste Neom va accueillir un nouveau complexe hôtelier baptisé Treyam. Niché au cœur d’un lagon à l’extrémité sud du golfe d’Aqaba, en Arabie saoudite, cette structure a la forme d’un pont de 450 mètres de long. L’objectif est d’offrir aux futurs visiteurs une immersion complète dans la nature de la région.

Le projet Treyam s’inscrit dans la continuité du développement de Neom, initiative phare de l’Arabie saoudite pour réinventer le tourisme de luxe tout en diversifiant l’économie du royaume, traditionnellement axée sur le pétrole. Annoncé le 20 mars, Treyam est décrit comme un complexe hôtelier d’exception au design étonnant comme tout ce qui touche de près ou de loin à Neom.

Un lagon au centre d’une mégalopole futuriste

Treyam ambitionne de réconcilier le futurisme architectural avec la beauté intrinsèque de la région. La structure du complexe, se voulant minimale dans son impact sur le paysage, propose une architecture qui sort de l’ordinaire, avec notamment une piscine à débordement de 450 mètres de long sur le toit qui offre une vue panoramique époustouflante.

Les activités proposées vont des sports nautiques aux traitements spa luxueux, en passant par une offre culinaire mondialisée pour satisfaire les désirs d’une clientèle fortunée en quête d’exclusivité et d’aventures.

Neom Announces Treyam Destination
© Neom

L’intégration de Treyam au sein de Neom, aux côtés d’autres projets comme The Line, Oxagon ou encore Sindalah, reflète la volonté saoudienne de se positionner comme un leader mondial du tourisme de luxe et de l’innovation. Cependant, la réalisation de cette vision soulève des questions fondamentales sur l’équilibre entre développement et durabilité, innovation et conservation, aspiration et réalité.

Le projet Treyam, ainsi que l’ensemble de Neom, n’échappe pas à un flot de critiques qui soulignent les paradoxes de cette quête d’utopie architecturale et touristique. Les préoccupations se cristallisent autour de l’empreinte financière, écologique et humaine de ces réalisations.

Des voix s’élèvent pour questionner le coût de tels aménagements, leur impact sur un environnement jusque-là préservé, ainsi que les conséquences pour les populations locales, notamment à travers des déplacements forcés et des atteintes aux droits humains signalées par des organisations internationales.

Neom incarne cette ambition folle d’un futur où le progrès technologique et l’opulence se mêlent à la préservation des merveilles naturelles. Mais derrière le vernis de l’avant-gardisme et du luxe, c’est toute la complexité des enjeux modernes de développement qui se dessine, faisant de Neom et de ses projets un cas d’étude sur les aspirations contemporaines et leurs contradictions.

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3 commentaires
  1. Nous n’avons rien détruit en construisant nos villes , nos infrastructures.
    Tout est resté à l’identique comme au premier jour et bien sûr nous condamnons ceux qui veulent gâcher le paysage.

  2. @Dominique Schilling : c’est pas parce que nous avons fait des c..ries que les autres doivent en faire autant…
    Si ces critiques peuvent améliorer ces projets , voire en annuler certains ce n’est pas plus mal.

    Et à titre personnel, s j’avais du fric , je ne choisirai certainement pas un lieu de villégiature situé dans un pays où le dirigeant assassine les gens qui le gênent.

Les commentaires sont fermés.

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