Disney+ dit adieu à son bleu nuit, lui qui enrobe son château mythique au début de chacune des productions de sa division Animation. Après quatre années de bons et loyaux services, le logo historique de la plateforme connaît sa première révision. Dans les magasins d’application, sur le site web ou encore sur les télévisions des abonnés, c’est une version revisitée qui trône désormais fièrement. Ce changement — appliqué partout dans le monde — n’est pas seulement le fruit d’une envie de changement pour Mickey. Il signe l’officialisation de l’alliance de plusieurs services du conglomérat : Hulu et Disney+
C’est quoi Hulu ?
Créée en 2007 outre-Atlantique, Hulu est une entreprise de divertissement née de la collaboration de la 21st Century Fox, NBC Universal et WarnerMedia. Il s’agissait pour les entreprises de regrouper les récents épisodes de leurs catalogues respectifs. D’abord gratuite, supportée par la publicité, l’offre s’est rapidement transformée en un service de streaming par abonnement. À cette époque, aucune production originale n’est proposée. Il s’agit surtout pour les différents actionnaires de proposer leurs séries en intégralité moyennant quelques dollars. Il faudra attendre 2011 pour qu’une première création ne voie le jour. The Morning After est une web-série. En 2012, Hulu prend le parti de voir les choses en plus grand en officialisant sa première vraie série : Battleground. La machine est lancée, mais il faudra attendre jusqu’en 2017 pour qu’une production originale ne se fasse connaître dans nos vertes contrées.
Avec The Handmaid’s Tale, Hulu rayonne à l’international et noue des partenariats avec des services de streaming et chaînes pour distribuer ses nouveautés. En France, c’est OCS qui se charge de faire découvrir la dystopie féministe au public. Parmi ces productions les plus emblématiques, l’on peut citer Future Man, Runaways, PEN15, le reboot de Veronica Mars ou encore Dollface et Solar Opposites.
Hulu et Disney+ allient leurs forces
En novembre dernier, Disney s’offre le tiers des parts de Comcast dans l’entreprise pour 8,6 milliards de dollars. La multinationale devient actionnaire principal et met en route la réunion de ses services et atouts. Un mois plus tard, aux États-Unis, une version bêta de Disney+ combine les contenus des deux entités. L’objectif pour Bob Iger est d’unir les forces de frappe de ses services pour progresser au classement des offres les plus plébiscitées. “Une expérience unique” promet alors le chef d’entreprise qui espère fait revenir la rentabilité au cœur des préoccupations de son offre SVoD. Pour marquer le coup, les équipes créatives planchent sur un nouveau logo qui entend rendre hommage aux deux entités.
Selon un porte-parole de Disney, le choix du bleu de sarcelle est une référence évidente au ciel et plus précisément aux aurores boréales. L’entreprise a toujours eu la tête dans les étoiles, elle entend faire honneur à cette idée tout en actant l’arrivée d’Hulu, dont le logo est vert, par un mélange de tonalité. Aurore est aussi un joli clin d’œil à l’une des princesses Disney, autant que la promesse d’un renouveau. Un nouveau jour se lève pour Disney+, qui espère s’imposer plus largement dans les habitudes de consommation des amateurs de séries du monde.
Ça change quoi en France ?
En 2021, moins d’un an après son lancement dans nos vertes contrées, Disney+ ajoutait subitement 40 séries et 250 films à son catalogue. L’entreprise lançait en France la division Star, pensée pour les adultes amateurs de grands frissons. Moyennant une augmentation du prix de son abonnement, Disney+ diversifiait son approche du divertissement à la maison. Les séries Hulu et FX — qui sont ajoutées au catalogue Disney+ aux États-Unis — sont ainsi disponibles chez nous. Ce changement de logo n’apportera donc aucun bouleversement pour les utilisateurs de l’Hexagone, si ce n’est une application toute de bleu canard vêtue à découvrir. À noter que pour voir ces changements de charte graphique, les utilisateurs doivent mettre à jour leur application via leur magasin iOS ou Google.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
C’était vraiment un message à caractère informatif puissamment pertinent !