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Licenciement de masse chez SEGA : la licence Total War en danger

L’hécatombe de licenciements au sein de l’industrie vidéoludique se poursuit chez SEGA qui s’attaque à ses studios européens.

Malheureusement, il semblerait qu’aucun studio vidéoludique majeur ne puisse échapper aux licenciements de ce début d’année. 2024 ne fait que commencer mais est déjà marquée comme une année noire pour les travailleurs de l’industrie. En quelques mois seulement, plus de dix entreprises majeures liées au monde du jeu vidéo ont déjà entrepris de mettre un terme aux contrats de nombreux employés. Riot Games, Microsoft, PlayStation ou encore Unity ont été parmi les plus touchés. Si l’on espérait enfin découvrir le calme après la tempête, la situation se poursuit désormais chez SEGA.

Il y a quelque temps, SEGA of America dévoilait déjà le renvoi de 90 collaborateurs. Comme si cela ne suffisait pas, l’hécatombe frappe désormais la branche européenne du géant japonais. SEGA vient en effet d’annoncer que 240 employés des studios européens perdront prochainement leur emploi. Cette déclaration s’accompagne également de la vente du studio Relic Entertainment – notamment à l’origine de la franchise Company of Heroes – afin d’amortir les soucis financiers actuels. Relic a au moins eu le mérite de profiter de cette restructuration pour se racheter entièrement et devenir un studio indépendant.

Pour ce qui est des fins de contrats, comme le laissait présager l’annulation du jeu de tir live service HYENAS en septembre dernier, la majorité des licenciements de SEGA Europe viendront frapper les équipes de Creative Assembly. Hélas, cela ne laisse présager rien de bon pour la franchise stratégique Total War, particulièrement appréciée des aficionados du genre.

Une baisse de régime en Europe

Dans un mail partagé aux employés et consulté par nos confrères d’Eurogamer, SEGA justifie une fois de plus sa décision par la complexité du contexte économique actuel, qui “change trop rapidement” au sein de l’industrie selon lui. Le studio ajoute également que la rentabilité a été réduite” suite à la pandémie de Covid-19 et au souhait des employés de travailler à distance. L’inflation est également citée parmi les nombreuses excuses avancées par SEGA pour tenter de montrer patte blanche à ses employés.

Le changement est nécessaire pour assurer l’avenir de notre activité de jeux et pour veiller à ce que nous soyons bien placés pour offrir les meilleures expériences possibles à nos joueurs à l’avenir” déclare le directeur européen de SEGA Jurgen Post dans un ultime effort pour tenter de rassurer les joueurs et le reste de ses employés. Malheureusement, nombreux sont les studios à porter ce genre de discours face à des licenciements de masse, mais la situation ne cesse d’empirer au sein de l’industrie ces dernières années. Nous ne pouvons toutefois qu’espérer qu’une accalmie finisse par se manifester.

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1 commentaire
  1. si SEGA licencie alors on est loin d’avoir un remake ou suite en cel shading à Skies of Arcadia 💧
    et concernant les nouveaux Golden Axe et Street of Rage, ça sent pas bon non plus 😕

Les commentaires sont fermés.

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