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Après l’Europe, les États-Unis veulent faire tomber le “monopole de l’iPhone”

La justice américaine vient d’annoncer le lancement d’une action en justice contre Apple pour mettre fin au “monopole de l’iPhone”.

Les annonces s’enchainent et se ressemblent pour Apple. Quelques jours après l’entrée en vigueur du DMA, le texte le plus contraignant à ce jour, Apple voit une nouvelle instance juridique s’occuper de son cas. Cette fois, ce n’est pas l’Europe, mais bien les États-Unis qui ont décidé de légiférer concernant le “monopole de l’iPhone”.

Dans un document, le ministère de la Justice américaine ainsi que 16 procureurs généraux d’États et de districts ont annoncé qu’ils allaient attaquer Apple en justice pour mettre fin au monopole illégal de la marque à la pomme sur le marché des smartphones.

Face à de telles accusations, Apple est rapidement sorti de son silence : “Ce procès menace notre identité et les principes qui distinguent les produits Apple sur des marchés extrêmement concurrentiels”. La marque à la pomme a notamment indiqué qu’elle n’allait pas laisser la justice lui régler son compte sans qu’elle ne se batte devant les tribunaux américains.

L’étau se resserre

L’annonce de cette action en justice d’ampleur contre Apple n’a pas surpris grand monde de l’autre côté de l’Atlantique. Il y a quelques mois déjà, la Cour Suprême avait statué sur le sort de l’App Store, obligeant par exemple la marque à la pomme à laisser les développeurs mettre en place des solutions de paiement tierces depuis le web.

Ces dernières semaines, ce sont les nouvelles lois européennes qui ont grandement modifié la façon dont les iPhone fonctionnent sur le vieux continent. Si une régulation aussi dure que dans l’UE n’est pas encore au programme de l’autre côté de l’Atlantique, des changements se préparent.

Que reproche-t-on à Apple ?

Dans son document de 88 pages, le ministère de la Justice émet plusieurs reproches à l’encontre des “Big Tech”. Apple empêche par exemple les services tiers d’accéder aux SMS, renforçant la toute puissance d’iMessage. La marque à la pomme bloque également les solutions de paiement tierces dans l’App Store. Enfin, Apple interdit l’arrivée des “super-applications” sur l’iPhone.

Toutes ces limitations imposées par Apple sont, selon le ministère de la Justice, une démonstration du “monopole de l’iPhone.” Les procureurs regrettent par ailleurs que les fabricants de montre connectée ne puissent pas concurrencer l’Apple Watch sur iOS.

Les applications concurrentes à Apple Pay sont, elles aussi, interdites par Apple, un autre chose qui pourrait changer dans les prochains mois.

Après Google et Microsoft, c’est le tour d’Apple ?

Si l’annonce de cette action en justice a de quoi faire peur du côté de Cupertino, ce n’est pas la première fois que le ministère de la Justice s’en prend à des “Big Tech”. Avant Apple, d’autres GAFAM, comme Google et Microsoft se sont déjà retrouvées dans le viseur de la justice.

Les mois à venir s’annoncent délicat pour Apple, notamment avec l’élection d’un nouveau locataire à la Maison-Blanche. Les deux candidats ont d’ores et déjà indiqué que leur mandat à venir serait celui de la lutte contre les “puissants du web”. Il faudra trouver des arguments très convaincants dans les prochaines années pour lutter contre cette régulation voulue par toute la classe politique.

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1 commentaire
  1. Aller encore un peu d’effort pour faire tomber cette boite mafieuse, le monde de l’informatique ne s’en portera que mieux

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