Netflix continue sur la voie des adaptations. Après avoir rencontré quelques insuccès, la plateforme semble enfin avoir compris comment faire éclore des productions sérielles à la hauteur des œuvres dont elle s’empare. One Piece et Avatar : le dernier maître de l’air ont redoré son blason, il y a de quoi se réjouir à l’idée de voir le réalisateur du film événement Dernier Train pour Busan aux manettes d’une nouvelle adaptation. Cette fois-ci, c’est l’univers du mangaka Hitoshi Iwaaki qui profitera d’un passage sur le petit écran. Si ce n’est pas la première fois que Parasite se voit offrir une adaptation, la dernière née du catalogue Netflix change quelque peu la donne. Il ne s’agit pas d’une transcription littérale, mais plutôt d’une exploration de l’imaginaire d’Iwaaki au travers d’un changement de contexte et aux côtés de nouveaux personnages.
L’histoire nous plongera dans un monde semblable au nôtre, mais en proie à un étrange mal. Des parasites s’emparent violemment d’hôtes humains et gagnent du pouvoir. Tandis que l’humanité se mobilise pour lutter contre cette menace, la jeune Su-in essaie de coexister avec la créature qui partage désormais son enveloppe corporelle. La nouvelle bande-annonce lève le voile sur certains pans de l’intrigue. Après avoir été percutée par une voiture, la jeune femme découvre qu’un parasite s’est invité. Contrairement à nombre de victimes de ces extraterrestres, Su-in a toujours le contrôle de son corps. Elle se retrouve ainsi persécutée par ses semblables et les parasites pour qui elle représente un danger. La série devrait évoluer autour des dialogues intérieurs de ce personnage qui doit partager son corps.
Une série déjà applaudie par le mangaka
“J’ai senti que les créateurs (Ryu Yong-jae et Sang-Ho Yeon) avaient un grand respect pour l’œuvre originale”. Hitoshi Iwaaki ne tarit pas d’éloge concernant cette nouvelle incursion dans l’univers. Dans le communiqué de presse de la plateforme, il salue une fidélité certaine à son univers autant que le recours à des idées narratives inédites et du plus bel effet. Le réalisateur Sang-Ho Yeon n’a d’ailleurs jamais caché sa passion pour Parasite. Il l’a bien volontiers cité parmi les sources d’inspiration de sa filmographie. Il faut dire que Dernier Train pour Busan mettait, comme le manga, l’altérité et le chaos au cœur de sa démarche. L’on peut espérer que cette première saison de Parasyte : The Grey soit du même niveau. La récente incursion du cinéaste sur Netflix n’a pas fait l’unanimité, son Jung-E a été largement boudé par la critique et le public.
Pour découvrir si Parasyte : The Grey sera fait du même bois, rendez-vous dans quelques semaines sur Netflix. C’est le 5 avril prochain que tous les épisodes qui constituent la première saison seront mis à disposition. Pour rappel, la distribution est composée de quelques visages connus du petit écran, comme Koo Kyo-hwan et Lee Jung-hyun qui était déjà à l’affiche de Peninsula en octobre 2020. À l’épicentre, le réalisateur convie So-nee Jeon. L’actrice signe ici sa première production internationale. Hae-hyo Kwon complète ce casting.
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Le manga est une gemme et l’adaptation semble correcte.
Par contre le perso principal est normalement un adolescent (Shinichi), changer pour une jeune femme, sur Netflix, c’est jamais de bonne augure pour la qualité de la série…. à voir…