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En Arabie saoudite, une tour gigantesque de 2 km de haut (!)

Le gratte-ciel le plus élevé au monde, c’est le nouveau projet pharaonique de l’Arabie saoudite. Le royaume veut ériger une tour de deux kilomètres de haut afin de dépasser le Burj Khalifa à Dubaï qui détient le record actuel avec 828 mètres « seulement ».

Les gratte-ciel n’auront jamais aussi bien porté ce surnom. L’immeuble de 2 km de haut que l’Arabie saoudite a confié au studio de design britannique Foster + Partners devrait effectivement « gratter le ciel » avec sa taille qui fait plus du double du plus haut building au monde, le Burj Khalifa à Dubaï. Ce projet monumental va s’ériger à Riyad, où la tour la plus haute mesure 385 petits mètres.

La folie des grandeurs

La réalisation de cette tour monumentale s’inscrit dans la politique actuelle de l’Arabie saoudite, qui cherche à s’ouvrir au monde en se donnant l’apparence d’un visage plus moderne. Foster + Partners est déjà engagé dans plusieurs projets majeurs dans le royaume, y compris l’agrandissement de l’aéroport international du roi Khaled.

L’immeuble, qui ne porte pas encore de nom, devrait coûter la bagatelle de plus de 4 milliards de dollars. Un investissement majeur pour assurer l’avenir architectural et urbain du pays. Ce projet est soutenu par le Fonds d’Investissement Public (PIF) d’Arabie Saoudite, ce qui confirme l’engagement du pays à tenir son rang d’acteur de plus en plus influent dans le domaine de l’architecture mondiale. Toutefois, au-delà de l’aspect architectural, cette nouvelle folie s’intègre dans une stratégie plus large pour diversifier l’économie saoudienne.

L’annonce de ce gratte-ciel s’ajoute en effet à la liste des projets d’envergure déjà entrepris par l’Arabie saoudite, comme la tour Jeddah, dont la construction avait été interrompue puis reprise en 2023. La concrétisation de ces projets reste un sacré défi, mais l’Arabie saoudite tient à ses réalisations architecturales marquantes. En plus de cette tour gigantesque, le pays finance le développement de plusieurs aéroports internationaux et de NEOM, des projets qui ont l’ambition de transformer radicalement le royaume.

The Line fait partie de ces projets délirants : cette ville à l’horizontale de 170 km de long et 500 mètres de haut qui serpentera dans le désert arabe pourra héberger 9 millions de personnes. Alimentée entièrement par de l’énergie renouvelable, cette future métropole n’aura ni routes, ni voitures, mais un système de transport en commun très évolué.

L’Arabie saoudite peut se permettre de financer ces folies architecturales, grâce à la manne abondante du pétrole. Mais le pays veut aussi préparer l’avenir, c’est à dire l’après-or noir qui finira bien par arriver un jour. D’où ces investissements exceptionnels dans des projets dont on mesure encore mal l’impact sur l’environnement et l’économie du royaume.

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10 commentaires
  1. Bon courage si tu travailles au 900ème étage, l’ascenseur devra bien mettre 5 à 10 minutes pour y monter.

  2. Projet démesuré, à l’image de celle que veut se donner ce royaume.
    Mais, petit conseil, il faudra juste mieux penser l’évacuation des eaux usées que pour le Burj Khalifa..

  3. Ce qui m’impressionnera le plus, ce n’est pas la tour elle-même, mais les fondations. Je suis déjà curieux de connaître les chiffres des dimensions et du volume de matériaux à injecter.

  4. @Jcc13, colossal et démesuré autant le creusement que le reste, rien que la Burj Khalifa pèse environ 500 000 tonnes à vide, les gratte-ciel de plus de 500m de hauteur coûtent environ un peu plus de 1 milliard de $US à l’inauguration de l’ouvrage.
    En termes de design architectural, de forme artistique-plastique, de géométrie, mes préférées sont les Tours Petronas de Kuala Lumpur et surtout la Taipei 101 à Taïwan en style pagode que j’affectionne particulièrement, première tour à dépasser la barre des 500m et presque 7 ans de record en hauteur, ascenseur le plus rapide jusqu’au bâtiment Shanghai Tower qui en est détenteur, etc…Après c’est beaucoup du concours de bite et de qui pisse le plus loin je vous l’accorde, mais même à ces échelles et dimensions il n’y a pas que la taille qui compte, à méditer pour les architectes mondiaux qui visent les 2km de haut.

  5. « The Line fait partie de ces projets délirants : cette ville à l’horizontale de 170 km de long et 500 mètres de haut qui serpentera dans le désert arabe »

    Ba non elle serpentera pas en fait, vu que c’est une « ligne » 😅

  6. La folie des émirs qui n ont rien de grand qui se disputent des caprices d enfants à coups de milliers de milliards c’est le résultat de l ignorance mêlée à l arrogance des bédouins malheureusement trop riches

    1. bonjour le problème principal se sera le vent y aura un autre problème qui déterminera et pas des moindre c est les fondations ,2 km de haut cela voudrait dire que si le vent souffle a ,10m de haut on peut se faire une petite idée de la vitesse en haut qui sera de l ordre de 130/140km voir plus si la forme du bâtiment est aérodynamique sans pour autant résistant sur le fléchissement de la tour. Bref un projet un peu trop ambitieux vu la complexité que sa a poser pour la tour la plus haute construit à ce jour

  7. Et non, le pays ne peut plus financer ses pharaoniques avec l’argent du pétrole. Ils ont même lancé un emprunt d’était pour The Line. Rien ne va plus là bas….

    1. C’est pas parce que tu empruntes de l’argent que tu ne peux pas financer seul. Y’a qu’à voir Apple

Les commentaires sont fermés.

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