Le MIT vient de faire la présentation de la “4D Knit Dress”. Présentée sous la forme d’un tube de matière, il s’agit en réalité d’une robe. Au contact de la chaleur, la matière se déforme pour prendre différents visages. Le textile est ainsi capable de s’adapter à plusieurs morphologies et plusieurs coupes.
Selon les scientifiques à l’origine de cette découverte, une telle découverte pourrait lutter contre le fléau qu’est la fast fashion. Tous les ans, ce sont 10 000 à 20 000 tonnes de vêtements qui sont jetés en France. En proposant une robe qui s’adapte à une demande très large, les chercheurs espèrent réduire la quantité de vêtements présents dans nos garde-robes.
Comme l’expliquent les scientifiques lors de la présentation de leur projet, il est possible de modeler une première fois la robe en appliquant de la chaleur sur des points clés pour déformer le tissu, mais la robe peut faire bien plus. Différents motifs peuvent également apparaître ou disparaître pour changer de style rapidement.
Avec cette robe “universelle” les scientifiques espèrent réduire la quantité de vêtements produits en proposant un seul produit pour plusieurs personnes. Il serait ainsi possible à partir d’une même robe de s’adapter à la morphologie des plus petites tailles comme des plus grandes.
Les vêtements de demain, réutilisables
Les scientifiques pensent même que cette robe pourrait être le vêtement unique d’une personne, mais en modifiant la coupe et les motifs régulièrement, les déclinaisons se compteraient alors par centaines. Si ce projet est très intéressant pour le monde de la mode, les robes “universelles” sont encore loin de faire leur arrivée dans nos rayons.
Plusieurs projets de vêtements “modifiables” ont en tout cas vu le jour ces dernières années. C’est notamment le cas pour des pulls ou des t-shirts. D’autres entreprises ont également développé des fibres capables de changer de couleur sur demande ou complètement hydrophobes pour éviter les tâches salissantes.
La mode, un drame pour la planète
Si les scientifiques s’intéressent tant au monde de la mode, c’est, car ce dernier est l’un des piliers de la pollution humaine. Tous les ans, ce sont des millions de tonnes de vêtements qui sont fabriqués. Une industrie qui demande des ressources colossales. Sans compter l’empreinte écologique du transport maritime nécessaire pour faire voyager ces millions de vêtements aux quatre coins de la planète.
Aujourd’hui, les estimations tablent sur des émissions de 1,2 milliard de tonnes de CO2 par an pour le monde de la mode. Mais si rien n’est fait pour réduire la cadence, ces chiffres pourraient exploser dans les prochaines années. Dans son rapport sur le sujet, l’ONG Greenpeace estime que la mode pourrait représenter 26% de notre empreinte carbone en 2050.
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une MIT qui tricotte, ce monde part en quenouille !
« la “robe universelle” impirmée »
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