Ce 7 mars, un jour avant la Journée des droits des femmes, la France organisait la 5ème édition des Pégases. La cérémonie a récompensé tous les meilleurs jeux vidéo français sortis en 2023. La compétition était rude au vu de la densité des sorties à laquelle nous avons eu droit l’année passée. Focus Entertainment et Ubisoft ont largement dominé les nominations, et par extension les récompenses.
Chants of Sennaar réussit une triplette assez impressionnante en remportant les titres de meilleur jeu vidéo, meilleur jeu vidéo indé et meilleur game design. De son côté, les équipes d’Old Skull Games et Ubisoft repartent aussi avec trois Pégases pour Soldats inconnus : Frères d’armes qui s’impose grâce à sa narration, son impact thématique et son support mobile. On rappelle que le jeu est disponible sur Netflix sans surcoût à votre abonnement.
Pour la deuxième année consécutive, le pris de l’innovation technologique a été remis. C’est le journaliste PP Garcia qui a eu l’honneur de le décerner, cette année au jeu Headbangers : Rythm Royale, un jeu de type battle royale qui se joue en rythme et en musique. Du reste, c’est Baldur’s Gate 3 qui gagne sans surprise le prix du meilleur jeu étranger. Voici le palmarès complet de ces Pégases 2024.
Meilleur jeu vidéo : Chants of Sennaar (Rundisc/Focus Entertainment)
Meilleur jeu vidéo indépendant : Chants of Sennaar (Rundisc/Focus Entertainment)
Prix du public : Assassin’s Creed Mirage (Ubisoft Bordeaux)
Excellence visuelle : Dordogne (Umanimation/Focus Entertainment)
Excellence narrative : Soldats inconnus: Frères d’armes (Ubisoft Montpellier/Old Skull Games)
Meilleur univers sonore : Jusant (Don’t Not Entertainment)
Meilleur game design : Chants of Sennaar (Rundisc/Focus Entertainment)
Meilleur premier jeu vidéo : En garde! (Fireplace Games)
Meilleure innovation technologique : Headbangers : Rhythm Royale (Glee-cheese Studio)
Au-delà du jeu vidéo : Soldats inconnus: Frères d’armes (Ubisoft Montpellier/Old Skull Games)
Meilleur jeu vidéo mobile : Soldats inconnus: Frères d’armes (Ubisoft Montpellier/Old Skull Games)
Meilleure accessibilité : KarmaZoo (Pastagames)
Meilleur service d’exploitation : The Crew Motorfest (Ivory Tower/Ubisoft)
Meilleur jeu vidéo étudiant : Sikaria: A Silent Hunt (Isart Digital)
Meilleur jeu vidéo étranger : Baldur’s Gate 3 (Larian Studios)
Meilleur jeu vidéo indépendant étranger : Cocoon (Geometric Interactive/Annapurna Interactive)
Meilleur jeu vidéo mobile étranger : Little Nightmares (Tarsier Studios/Bandai Namco Europe/Playdigious)
Prix d’honneur : Muriel Tramis (conceptrice de la licence Adibou)
Personnalité de l’année : Mickaël Newton (fondateur de l’association Loisirs Numériques)
Cette année, pas de débordement dans la salle, et la cérémonie prend du galon en invitant Samuel Etienne en tant que co-présentateur aux côtés de Salomé Lagresle. La ministre de la Culture Rachida Dati, ainsi que la secrétaire d’État chargée du numérique Marina Ferrari, ont pris la parole au cours de la soirée pour renforcer leur soutien et celui de l’état envers “la première industrie culturelle de France“. Les acteurs du secteur ont enfin tous eu une pensée pour les nombreux licenciements survenus l’année dernière et la suivante, atteignant un total de quelque 17 000 renvois.
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Si les pégases sont représentatifs de la prod fr en jv, bein c’est pas si glorieux que ça, effectivement de jolies choses du côté indé, mais sans grande prétention non plus à part de mettre en avant le côté french touch on est trop arty bleu blanc rouge, pas de grande révolution. Et de l’autre côté, c-à-d des plus grosses prods, rien.
Mention spéciale pour le prix du public qui récompense un jeu qui est déjà sorti en 2007 sur ps3 & 360…