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3 films de Denis Villeneuve à voir après Dune : Deuxième Partie

Le réalisateur québécois a ouvert les portes de son imaginaire avec son adaptation de Dune. Pour poursuivre le voyage, voici les trois films immanquables de sa filmographie.

Denis Villeneuve est parvenu à s’illustrer aux plus hautes sphères de l’industrie cinématographique. Depuis Un 32 août sur terre en 1998, le réalisateur québécois a multiplié les projets ambitieux et récolté les applaudissements du public et de la critique. La presse n’hésite d’ailleurs pas à la comparer à d’autres metteurs en scène de légende, de Ridley Scott à Steven Spielberg en passant par Nolan. Il faut dire que sa filmographie est aussi hétéroclite que celle du papa de Gladiator et d’une ampleur semblable à celle de celui qui a fait naître le blockbuster. Son travail sur Dune représente sans aucun doute la consécration ultime, lui qui avait dû composer avec un box-office décevant pour son Blade Runner 2049. Pour prolonger le voyage dans son univers cinématographique, voici les trois films à voir absolument.

Blade Runner 2049 en VOD

Avant d’investir Arrakis, Villeneuve avait déjà pris possession d’un autre univers de SF. Le cinéaste a été approché par Alcon Entertainment pour poursuivre le voyage initié par Ridley Scott en 1982. Avec la bénédiction du créateur, Villeneuve s’essaie pour la seconde fois à la science-fiction, un an après le carton de son Premier Contact. Tandis que Star Wars profite d’une renaissance sous l’impulsion de Lucasfilm et J.J Abrams, le Québécois acte un retour à une science-fiction plus austère, plus sombre et moins frénétique que la saga Skywalker.

Devant sa caméra, le public retrouve Harrison Ford dans la peau de Rick Deckard. Ryan Gosling et Ana de Armas sont également invités à faire vivre cette histoire. En 2049, l’officier K est un Blade Runner, il est chargé de trouver et d’éliminer les esclaves qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps, il est traqué et se tourne vers un ancien Blade Runner pour trouver son salut.

Prouesse visuelle, qui préfigure de son travail d’orfèvre sur la saga Dune, Blade Runner 2049 n’a pas rencontré le succès escompté dans les salles obscures. Avec un budget estimé à 150 millions de dollars, cette suite du film de Ridley Scott ne parviendra pas à réunir plus de 267 millions de dollars. Pour être rentable, il aurait largement dû dépasser les 300 millions à travers le monde. Du propre aveu du réalisateur, cet échec cuisant aurait pu mettre fin à sa carrière. Invité du podcast Happy Sad Confused, il a confié voir la suite de son parcours dans les salles obscures comme “un miracle”. Il s’agit pourtant là de l’une de ces propositions les plus enthousiasmantes, qui permet aussi de prendre la mesure du chemin parcouru depuis.

Prisoners en VOD

Dune : Deuxième Partie devrait être un véritable carton dans les salles obscures. La critique est dans tous les cas déjà convaincue, la réputation du réalisateur n’est plus à faire. Son nom devrait résonner encore longtemps chez les amateurs de science-fiction, mais ce n’est pas le seul genre auquel il s’est confronté. En 2013, il livrait un thriller captivant porté par nul autre qu’Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal. Sa proposition cinématographique a été plébiscitée par la critique et le public, nombreux sont ceux à avoir comparé Prisoners à un autre classique du policier : Seven.

À Boston, deux petites filles disparaissent sans laisser de traces. L’inspecteur Loki est dépêché sur cette affaire et privilégie l’hypothèse du kidnapping. Néanmoins, alors qu’il pense avoir trouvé le coupable, il n’arrive pas à trouver des preuves pour justifier la prolongation de sa garde à vue. Dévasté, le père de l’une des enfants se lance dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus et faire payer le coupable. L’inspecteur Loki doit rapidement trouver des preuves pour éviter que Keller ne commette l’irréparable.

Avec une maîtrise rare, et ce, malgré un sujet particulièrement commun à Hollywood, Villeneuve fait éclore un drame humain captivant. Le Québécois passe au crible la société américaine comme avait pu le faire Fincher avec Zodiac, aussi porté par Jake Gyllenhaal. Prisoners n’a d’ailleurs pas tardé à s’imposer dans la liste des thrillers à voir absolument.

Premier Contact  sur Prime Video

Quel est le meilleur film de Denis Villeneuve ? Deux métrages jouent désormais des coudes. Au rayon des productions d’envergure et preuves de la maestria du réalisateur, Premier Contact tient une place toute particulière. Il s’agit sans doute de la ligne la plus importante du CV de Denis Villeneuve, celle qui a prouvé qu’il était de taille à s’attaquer à l’univers de Dune.

Lorsque de mystérieux vaisseaux s’invitent partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks. La jeune femme et ses collègues tentent de comprendre les intentions de ces créatures venues d’ailleurs. À mi-chemin entre Rencontre du troisième type et Interstellar, le métrage a largement permis de faire rayonner le nom de Denis Villeneuve à l’international.

D’une efficacité rare, Premier Contact s’illustre sans peine comme l’un des meilleurs films d’invasion alien que le 7ᵉ art ait fait éclore. Le cinéaste conjugue les mécaniques du thriller à celles de la science-fiction pour livrer une solide réflexion sur l’humanité et l’altérité. Villeneuve fait aussi une démonstration de son talent pour la mise en scène, conjuguant son esthétique épurée à une forme de brutalité. C’est brillant.

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5 commentaires
  1. Merci pour cet article.
    Vous indiquez “dans une course contre la main pour retrouver les enfants disparus”. Contre la main ?

  2. Bof ! déjà le livre de Herbert qui m’avait fasciné avant 68 s’est révélé plus tard à la relecture, un assez creux space opéra, sans compter les suites (il faut exploiter le filon), alors le mettre au cinéma n’est que le réalisation d’un navet en 3 dimensions ! La SF est le genre qui produit le plus de nullités après les polards. Et paradoxalement j’adore le genre, mais 99 fois sur 100 je suis déçu ! Le talent ne se mesure pas au nombre de groupies, ne parlons même pas du génie qui par définition est plus qu’exceptionnel…

Les commentaires sont fermés.

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