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L’augmentation de trop ? Netflix pourrait revoir ses prix à la hausse en 2024

C’est officiel, rien ne peut arrêter Netflix. L’entreprise a terminé l’année 2023 en beauté et n’a plus peur de revoir le prix de ses forfaits à la hausse. En 2024, il faudra (encore) passer à la caisse.

En 2022, les dirigeants de Netflix faisaient grise mine. Si le service avait profité de la crise sanitaire pour faire croître sa base d’utilisateurs, alors que le divertissement de salon s’imposait comme la seule alternative, le retour à la normale n’était pas vraiment en sa faveur.  Pour la première fois en une décennie, le N rouge accusait un net recul de son nombre d’abonnés.  Face à une telle situation,  qui avait conduit une perte de confiance des investisseurs et de la bourse, le leader de la SVOD s’était retroussé les manches pour retrouver les bonnes grâces du public et de Wall Street.  L’entrée de la publicité dans son modèle économique a été une véritable bouffée d’air frais,  avec la fin du partage de compte.  En décembre dernier, la firme fondée par Reed Hastings et Marc Randolph se targuait d’avoir réuni 260 millions de clients à travers le monde, 13 millions de plus en seulement trois mois.

Enorgueillie par ces excellents résultats, Netflix s’apprêterait à revoir ses prix à la hausse.  La dernière révision tarifaire n’est pourtant pas si lointaine, elle a eu lieu en novembre dernier dans l’Hexagone. Selon le cabinet UBS Securities, relayée par Variety, ce sera encore le cas cette année. Les dirigeants de la société avaient déjà avancé l’idée il y a plusieurs mois, même si rien n’a été officialisé pour le moment. Selon UBS Securities, sa place de leader désormais assurée, Netflix n’a plus aucune raison de s’en priver.

L’affaire est dans le sac

Il y a encore quelques mois, la position de Netflix sur le secteur de la SVoD était incertaine. Malgré son rôle de pionnière, l’entreprise pouvait craindre une remontée rapide de Disney+ et ses concurrents à mesure qu’ils s’invitaient dans la danse.  Néanmoins, la clôture de l’exercice 2024 ne laisse plus aucune place au doute, le N rouge est surpuissant et se place loin devant ses adversaires. Au jeu de la rentabilité, autant que de la croissance et des parts de marché, la maison de Stranger Things et Squid Game s’en sort avec les honneurs. Tandis que Disney+ ne parvient pas encore à tirer profit de ses investissements dans la création, Netflix est parvenue à concilier attractivité et rentabilité. UBS note :

“Alors que l’objectif du streaming passe de la croissance du nombre d’abonnés à la rentabilité pour les sociétés de médias traditionnels, nous considérons Netflix comme le bénéficiaire ultime de cette rationalisation du secteur. Le nouveau manuel comprend l’augmentation des prix, une consolidation des plateformes, une conservation des bibliothèques, une réduction des dépenses pour produire du contenu et une attention renouvelée sur les licences”.

C’est autant de critères que la stratégie de Netflix remplit largement, et ce, malgré une grève qui a largement retardé ces projets les plus attendus.  Avec une place consolidée, et un risque de désabonnement moindre, pourquoi se priver d’une nouvelle augmentation ? Si UBS s’attend à un ralentissement des ajouts nets, “Netflix a toujours une longueur d’avance, car il continue de convertir les utilisateurs en abonnements payants et d’attirer de nouveaux groupes”.

Netflix est devenu indispensable ?

La place de Netflix n’est pas seulement en croissance sur le secteur du divertissement à la demande, cette année encore, la plateforme grappille quelques places au classement des outils les plus utilisés aux États-Unis.  Les canaux traditionnels reculent à mesure que son fameux “tudum” remplace les rendez-vous historiques de la télévision. Autrefois réservée aux sériephiles, la plateforme a depuis travaillé à la conquête de nouveaux marchés. Son catalogue s’est diversifiée pour correspondre aux attentes de plus en plus de spectateurs. De 7 à 77 ans, le N rouge couvre un panel assez large pour justifier son usage chez tous les membres d’une famille.

Le déploiement de la fin du partage de compte a également prouvé que les vagues de désabonnements sont minoritaires et que l’heure est largement à la croissance. Netflix est devenu indispensable et les abonnés devront se résoudre à mettre la main à la poche pour voir la série dont tout le monde parle, pour retrouver leurs personnages principaux ou simplement pour se découvrir des monuments du petit écran. L’on peut d’ailleurs s’attendre à ce que cette augmentation intervienne au moment de la sortie d’une estampille particulièrement célèbre, comme La Chronique des Bridgerton cet été ou encore Squid Game saison 2 qui est aussi promise à une sortie en 2024.

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3 commentaires
  1. indispensable ? Tout ce qu’ils diffusent se trouve gratuitement, sans pub et sans contraintes sur tout les bons sites de téléchargement.

  2. Les cimetières audiovisuels sont remplis d’émissions et de sites indispensables.
    Entre wokisme à outrance, cahier des charges “coche-case”, insultes à l’intelligence du spectateur et soupe de médiocritude (si, si…) intensive, j’ai trouvé la solution pour ne pas être impacté par les hausses de prix!!!
    J’ai résilié…
    Et ma vie n’a pas changé. Incroyable…
    Ah si. J’ai pris un abonnement pour le gamepass Microsoft. Plus ludique, moins cher.

  3. Vas falloir que les sites de streaming se calment :
    Comparons :
    Aout 2022 : Amazon Prime = 49,90€/an, inclus Prime Vidéo sans pub
    Avril 2024 : Amazon Prime (sans pub, pour rester logique) : 69,90€ / an + 1,99€/mois = 93,78€/an
    En moins de 2 ans, le tarif a évolué de +88 % !!!

    Apple Tv+ : passage de 5,99 à 9,99€ en peu de temps

    Netflix a également déjà augmenté ses tarifs, et on entend parler de la suppression du pallier à 13,49€ pour forcer à passer direct à l’abonnement à 20€

    Au final on est donc TRES loin d l’inflation. J’ai viré Appel TV+, je vais surement arrêter Amazon suite à l’augmentation annoncée. Si Netflix me force à abandonner mon abo à 13,49€… Ben moi qui ne souhaite pas en arriver là, je serais bien tenté par le piratage…

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