Le télétravail est devenu une réalité pour de nombreux Français depuis la pandémie, et cette pratique devrait continuer à se démocratiser dans la prochaine décennie. Cette nouvelle façon de travailler a aussi un coût : celui de l’électricité. Entre le chauffage, l’ordinateur et la télévision, la facture peut vite grimper. Comment faire des économies sans sacrifier son confort ?
Le chauffage, le poste le plus important
Le saviez-vous ? Le chauffage représente environ 60% de la consommation d’électricité d’un ménage moyen en France. Pour réduire cette part, il faut d’abord s’assurer que son logement est bien isolé afin d’éviter les déperditions de chaleur. C’est justement tout l’enjeu des diagnostics DPE pour réduire au maximum les passoires énergétiques.
Ensuite, il faut adapter la température à ses besoins : il est recommandé de ne pas dépasser 19°C dans les pièces à vivre et 16°C dans les chambres (heureusement, la météo devient plus clémente depuis quelques semaines !). Il est aussi possible d’utiliser un thermostat ou un programmateur pour réguler le chauffage en fonction des heures de présence et d’absence. Des marques comme Netatmo, Tado ou Noklead se positionnent bien sur le segment des thermostats intelligents.
L’ordinateur fixe, un gouffre
L’ordinateur est l’outil indispensable du télé-travailleur. Mais il consomme aussi de l’électricité – et pas qu’un peu. Selon le type de modèle que vous avez chez vous, la facture annuelle peut varier de 25 à plus de 400 euros, comme le rapportent nos confrères de Presse-citron. C’est quasiment le prix d’un ordinateur neuf !
Bonne nouvelle : un ordinateur portable fonctionnant 6 heures par jour engendre une consommation annuelle d’environ 600 kWh, soit un coût d’environ 50 euros par an.
Par contre, les PC de bureau consomment entre 50 % et 80 % d’énergie en plus, avec une consommation annuelle de 3000 kWh, ce qui correspond à un coût moyen de 500 euros. Il faut également prendre en compte le coût additionnel lié à la consommation en mode veille, souvent ignoré. Si l’appareil n’est pas entièrement éteint ou débranché, il continue de consommer de l’énergie. Selon l’Ademe, cela représente un surcoût moyen de 100 euros sur l’année.
Les ordinateurs fixes sont composés d’une tour (qui contient le processeur – le plus gourmand) et d’un moniteur qui consomment chacun une partie de l’électricité. En fonction de sa taille, sa résolution et la luminosité, l’écran consommera plus ou moins. S’il y a donc bien un appareil à surveiller pour faire des économies d’électricité : c’est l’ordinateur de bureau. Si votre modèle est vieillissant, le remplacer pourrait avoir un impact direct sur votre facture d’électricité.
Ainsi, le coût total annuel lié à l’utilisation de vos ordinateurs peut atteindre jusqu’à 650 euros, une dépense significative !
Quid de la TV ?
La télévision est un autre appareil qui consomme de l’électricité et qui peut donc alourdir la facture – surtout si on la regarde souvent. Les télévisions LCD, les plus répandues, consomment en moyenne autant qu’un ordinateur portable, soit environ 600 kWh par an. Pour réduire cette consommation, vous pouvez aussi jouer un peu sur la luminosité. Evitez aussi de la laisser en mode veille : éteignez-la complètement quand c’est possible.
Une chose est sûre : il est difficile de se passer de tous ces appareils électroniques au quotidien. En général, les fabricants optimisent les performances énergétiques avec les nouveaux produits. Si vous avez l’occasion de remplacer vos anciens appareils par des produits plus récents, cela devrait vous permettre de réduire votre facture d’électricité. Typiquement, les nouveaux Mac d’Apple, avec les processeurs M1 et M2, offrent une efficacité énergétique bien plus séduisante que les modèles plus anciens.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
