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Un patient de Neuralink arrive à bouger une souris d’ordinateur par la pensée

Elon Musk a annoncé sur les réseaux sociaux de nouvelles avancées pour son entreprise Neuralink. De quoi relancer les débats éthiques à ce sujet.

C’est sans doute l’une des technologies qui pourrait avoir le plus d’impact sur notre vie quotidienne dans les prochaines décennies. Les travaux de Neuralink obtiennent déjà des résultats très impressionnants, si l’on se fie aux annonces faites sur les réseaux sociaux par Elon Musk, le patron de l’entreprise.

Dans un récent message posté sur X, il assure que le premier patient de Neuralink est capable de déplacer une souris d’ordinateur par la pensée. Un vrai exploit pour la société qui espère pouvoir redonner des fonctions motrices à des personnes handicapées dans le futur.

Fin janvier, l’excentrique patron de Tesla, SpaceX et Neuralink avait annoncé qu’une première implantation sur un humain avait eu lieu. Pour rappel, Neuralink est une société spécialisée dans la conception et l’implantation de petites puces informatiques directement dans le cerveau humain.

Déplacer une souris par la pensée

Malgré les nombreuses alertes lancées par des scientifiques de tous bords sur les limites éthiques d’un tel domaine de recherche, l’entreprise avait reçu à la fin de l’année dernière le feu vert de la FDA pour procéder à des essais cliniques. Il y a un peu moins d’un mois, Elon Musk avait donc indiqué qu’un premier patient avait été opéré.

Dans un nouveau message publié le 19 février dernier, Musk informait que ce premier patient semblait complètement remis de l’opération. Aujourd’hui, les équipes de Neuralink travaillent sur la manipulation de cette souris d’ordinateur par la pensée. “L’objectif serait de pouvoir cliquer sur la partie gauche ou droite de la souris, c’est essentiel pour compléter l’utilisation” a expliqué le patron de la société sur son réseau social X.

Neuralink, loin d’être seule au monde

Si les avancées de Neuralink sont impressionnantes (ou effrayantes au choix), l’entreprise américaine est loin d’être la seule à travailler dans ce domaine. En France aussi, des sociétés proposent des implants cérébraux pour aider les personnes handicapées dans la vie de tous les jours.

C’est notamment le cas d’un groupe de chercheurs grenoblois de Clinatec qui avait présenté en 2019 un implant cérébral capable de prendre le contrôle d’un exosquelette. Cette solution devait permettre aux personnes tétraplégiques de retrouver de la mobilité et de gagner grandement en autonomie.

Selon les dires d’Elon Musk, Neuralink devrait, d’ici à quelques années, réussir, elle aussi, à faire marcher une personne handicapée. La société promet également de rendre la vue aux aveugles ou encore d’augmenter les facultés cognitives du grand public.

Dans un échange sur les réseaux sociaux, Elon Musk a expliqué que le développement de ces technologies “humain-machine” est essentiel pour lutter contre la menace constante de l’intelligence artificielle.

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