Le Xiaomi SU7 se distingue de nombreuses manières, à commencer par son habitacle qui rompt avec l’approche minimaliste souvent associée aux constructeurs de voitures électriques. L’intérieur intègre en effet de nombreux boutons physiques ! Cette décision, loin d’être anachronique, s’ancre dans une philosophie de design « centrée sur l’humain », comme le martèle Xiaomi.
Un intérieur plein de boutons
L’architecture intérieure, caractérisée par un arc entourant les passagers avant, vise non seulement à optimiser l’espace et le confort, mais aussi à renforcer la perception de cet espace par le conducteur. La disposition des commandes et le tableau de bord flottant soulignent une ergonomie pensée pour offrir la meilleure expérience de conduite possible.
La version Max est le haut de gamme du SU7, un modèle qui doit rivaliser avec les véhicules concurrents les plus performants. Équipée d’un système de traction intégrale, elle est capable d’atteindre une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 2,78 secondes. Cette capacité est soutenue par une batterie de 101 kWh affichant une autonomie de 800 km, selon le cycle d’essai chinois CLTC qui n’est pas le plus réaliste.
Xiaomi met aussi en avant la capacité de recharge rapide de la SU7, qui surpasse des concurrents bien établis comme la Tesla Model S Plaid. L’architecture électrique de 875 V promet des performances de recharge exceptionnelles, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à créditer à la compétitivité du véhicule.
Il y a quelques jours, Xiaomi a mis en ligne une vidéo des talents du SU7 dans de rudes conditions hivernales. La berline électrique a réalisé des prouesses dans le froid extrême de -33°C près de la ville de Heiha, dans le nord de la Chine. Lei Jun, le PDG de Xiaomi, a déclaré lors de la conférence de présentation que le constructeur voulait devenir « le roi de l’autonomie et de l’efficacité en hiver ». Le véhicule intègre une pompe à chaleur développée en interne.
Le positionnement du SU7, légèrement plus long que son concurrent direct la Taycan de Porsche, et ses caractéristiques en matière de technologie et de performance, le placent comme un acteur capable de bousculer le segment des véhicules électriques de luxe. La promesse de livraisons dès le premier semestre 2024 et la participation attendue au Salon de l’Auto de Pékin ajoutent à l’attente autour de ce lancement.
Pour produire le SU7, Xiaomi mise sur son partenariat avec BAIC, un des poids lourds de l’industrie automobile chinoise. Des milliers d’unités ont d’ores et déjà été fabriquées, elles n’attendent plus que leurs clients qui devront débourser quelque chose comme 300.000 yuans (environ 40.000 €) pour repartir au volant de leur nouvelle voiture.
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“l’approche minimaliste souvent associée aux constructeurs de voitures électriques”, c’est surtout Tesla qui fait ça, les autres adaptent bien souvent une voiture thermique en changeant juste le moteur, et donc y a des boutons.
Et puis pas mal de personnes (et quelques autorités) ont fait remonter que le tout écran était loin d’être un gage de confort et de sécurité au volant.