Apple sera obligé dans quelques semaines, avec l’entrée en vigueur du DMA, de se conformer aux nouvelles règles européennes. Parmi elles, la pomme va être dans l’obligation de proposer plusieurs navigateurs web à ses utilisateurs, faisant ainsi concurrence à Safari.
Afin de laisser le choix à l’utilisateur sans l’influencer, la marque à la pomme aurait mis sur pied une liste de solutions populaires et largement utilisé dans le monde. Cette liste sera présentée à l’utilisateur lors de sa première ouverture de Safari. En fonction de son choix, le navigateur sélectionné sera alors configuré comme “par défaut”.
Il sera néanmoins toujours possible pour l’utilisateur de revenir en arrière et d’utiliser une autre solution pour se rendre sur la toile. Toute la question était donc de savoir qui allait avoir le droit de se retrouver sur cette liste de navigateurs. Une absence dans ce cercle très fermé pourrait signifier la perte potentielle de millions d’utilisateurs.
Une liste impartiale
C’est donc une question très importante pour les navigateurs web et Apple a dû recevoir un grand nombre de candidatures ces dernières semaines pour se retrouver sur cette page d’accueil de l’iPhone. Afin de trancher, et de ne pas se faire accuser par l’Europe de favoritisme, la marque à la pomme a annoncé dans un communiqué de presse qu’elle allait présenter les 12 navigateurs les plus populaires de chaque pays d’Europe.
En somme, en France, la fenêtre de choix va donc afficher une douzaine de propositions, comptant toutes des centaines de milliers d’utilisateurs. Ils seront alors classés par ordre alphabétique et présenté à l’utilisateur. En France, la liste des navigateurs présentés aux utilisateurs devrait donc ressembler à ceci :
- Aloha
- Brave
- Chrome
- DuckDuckGo
- Ecosia
- Edge
- Firefox
- Onion Browser
- Opera
- Private Browser Deluxe
- Qwant
- Safari
En fonction des pays d’Europe, il devrait donc y avoir quelques changements. La France est par exemple la seule nation majeure à disposer de Private Browser Deluxe dans sa liste. La majorité des pays européens ont eux Web@Work. L’Espagne de son côté dispose de sa solution exotique Vivaldi.
WebKit, c’est fini
Si Apple propose déjà depuis plusieurs années à ses utilisateurs de choisir d’autres navigateurs par défaut que Safari, ils utilisaient tous le même moteur de rendu. En d’autres termes, si la carrosserie était différente d’un navigateur à l’autre, le moteur était lui toujours le même, fourni par Apple.
Avec l’utilisation unique de WebKit, la marque à la pomme pouvait mettre Safari un cran devant ses concurrents sans trop de difficultés. Mais avec l’arrivée du DMA en Europe, les autres navigateurs, qui n’utilisent normalement pas WebKit pourront passer par d’autres solutions. Google avec Chrome devrait donc reprendre l’utilisation de Blink, comme c’est le cas sur tous les appareils au monde, sauf les iPhone.
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