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DragonFire : le laser militaire britannique abat sa première cible

Ce test réussi va permettre au Département de la Défense d’accélérer le déploiement de cette technologie qui pourrait jouer un rôle central sur les champs de bataille de demain.

Le ministère de la Défense britannique a annoncé le premier test réussi de son DragonFire (« feu du dragon »), un laser militaire de dernière génération. Pour la première fois, il a montré qu’il était capable de suivre et de neutraliser une petite cible volante avec une efficacité redoutable. Les drones et autres aéronefs militaires n’ont qu’à bien se tenir.

Il n’y a pas si longtemps, les armes basées sur la lumière étaient essentiellement associées à des œuvres de science-fiction comme l’incontournable saga Star Wars. Mais en l’espace de quelques années, de nombreux concepts ont commencé à arriver à maturité. Des lasers capables de neutraliser de petits drones commerciaux existent déjà depuis quelque temps ; mais désormais, plusieurs grandes puissances militaires commencent à s’équiper d’engins plus performants, capables d’abattre des engins de classe militaire.

Des avantages économiques et logistiques importants

Il faut dire que pour les armées, les lasers de combat présentent plusieurs avantages très intéressants au niveau opérationnel. Le plus évident, c’est que contrairement aux armes balistiques, les lasers ne sont pas limités par l’approvisionnement en munitions physiques. Leur disponibilité est souvent un facteur déterminant dans l’issue des guerres, comme nous le constatons en ce moment avec l’Ukraine qui a besoin de livraisons régulières de la part de ses alliés pour repousser l’invasion russe.

Or, avec une arme laser, il suffit d’avoir accès à une source d’énergie. Pas toujours une garantie en temps de guerre, mais potentiellement avantageux en termes de logistique, notamment lorsqu’il est difficile d’acheminer des cargaisons jusqu’au front.

Pour les mêmes raisons, ces lasers sont nettement moins chers à l’usage qu’un canon antiaérien traditionnel. Puisqu’il n’y a pas besoin de produire et de transporter des munitions, le coût par tir tend à être très bas — même s’il est difficile de comparer avec les armes balistiques traditionnelles puisque ces informations sont souvent classées secret-défense.

La Défense explique par exemple que dix secondes de tir en continu à une puissance de 50 kW — assez pour provoquer des dégâts structuraux critiques sur un aéronef — reviennent moins cher qu’une heure de fonctionnement d’un radiateur électrique. « Le coût d’opération du laser est typiquement inférieur à 10 livres sterling par tir », explique le communiqué. Un prix dérisoire s’il permet de mettre hors d’état de nuire un appareil à plusieurs dizaines de millions.

Une précision remarquable

En outre, par définition, les « projectiles » du DragonFire voyagent à la vitesse de la lumière avec une précision remarquable, même sur de très longues distances. D’après le communiqué, le laser est capable de toucher une pièce de monnaie à tous les coups à une distance d’un kilomètre. De quoi viser directement une ogive portée par un engin volant, tout en limitant massivement le risque de dommages collatéraux.

La portée et la précision réelles du système sont certainement plus importantes, mais elles demeureront sans doute secrètes puisqu’il s’agit de données sensibles au niveau stratégique. Le communiqué affirme en tout cas que le Dragonfire est capable « d’engager n’importe quelle cible visible ».

Ce n’est pas la première fois qu’un engin de ce genre voit le jour, loin de là. La DARPA américaine, par exemple, travaille déjà sur ce genre de laser militaire depuis plusieurs années. Mais ces progrès rapides montrent que toutes ces promesses pourraient enfin se concrétiser sur le champ de bataille dans un futur relativement proche.

« Ce type d’arme de pointe a le potentiel pour révolutionner le champ de bataille en réduisant la dépendance aux munitions chères tout en réduisant le risque de dommage collatéral », explique le Secrétaire à la Défense Grant Shapp. « Ces investissements auprès de nos partenaires industriels dans des technologies de pointe comme DragonFire sont cruciaux dans le monde d’aujourd’hui où les tensions sont palpables, et nous aideront à maintenir un avantage décisif pour préserver la sécurité de la nation ».

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Source : Gov.uk

23 commentaires
  1. L’impression d’être revenu dans Command & Conquer Red Alert. Dans le jeu aussi la solution était la suivante: attaquez les centrales électriques avant d’engager les troupes au sol et le soutien aérien 😀

    1. Bientôt cette technologie dans des mauvaises mains : ‘la Russie, Corée du nord, l’Iran et tous les islamistes’ pourtant au début c’était top secret !

    2. Exact.
      Sauf que ce “mod” est bien réel. Et que bientôt quelqu’un dira comme dans “Command & Conquer General heure H” : ” je vous apporte la lumière”. 😎

  2. Ça servirait les autres pays. Le UK est trop facile a détruir. Une simple bombe a quelques km de la côte et c’est un tsunami assez puissant pour passer dessus. Il en avait même parle de ça il y a quelques temps.

  3. La copie conforme de ce qui existe déjà en Israël intitulé (Iron beam) pour soutenir le dôme de fer soit le remplacer même

  4. Petit à petit, l’on habitue le lecteur à une troisième guerre mondiale contre la Russie, la Chine et l’Iran.

    Tout cela parce qu’une clique mondialiste à la solde de Davos le souhaite pour masquer ses crimes et faire des pays occidentaux des enfers de surveillance numérique et faire passer la pilule de l’appauvrissement généralisé des peuples occidentaux sur le dos de la guerre en Ukraine, voulue pleinement par les États-Unis et ses valets de l’OTAN .

      1. Ben si c’est bien de la faute de l’Otan si la Russie a envahie l’Ukraine. Les américains ont tout fait pour qu’il y est une guerre Russe contre l’occident sans intervenir directement. Il faut regarder les faits historiques de ces 20 dernières années, voir depuis 1989 pour comprendre que la Russie n’avait pas d’autre choix.
        On serait beaucoup plus tranquille sans l’Otan en Europe car quoique l’on puisse dire, la Russie n’aurait jamais osé s’attaquer à un pays occidental. Pour rappel, la France et l’UK sont aussi des puissances nucléaires.

        1. Quand Poutine envahi la Tchétchénie en 94 ( perdu par les Russes) puis en 99 parce que les tchétchènes voulaient leurs indépendance vis-à-vis de Moscou c’était la faute de l’OTAN.
          Puis quand Poutine décide d’envahir la Géorgie pour soit disant défendre les populations russes de lOssètes du Sud 2008 c’est la faute de l’OTAN.
          Bizarre toujours les mêmes prétextes pour faire la guerre.
          Tous les voisins de la Russie doivent être aux ordres de Poupou
          Comme une grande majorité des Ossètes du Sud ont un passeport russe, la Russie ordonne à ses troupes d’intervenir afin de protéger la population de l’Ossétie du Sud

    1. Moi perso, C une grande percée technologique l’état russe le haut commandement, faut qu’il reste dans leur Bunkers, si l’armée anglaise lâche des brides du laser, C kil ont mieux

    2. Puree certains sont à la ramasse. Non nous ne sommes pas responsables de l’impérialisme russe. Eltsine regrettait d’avoir cédé le pouvoir à Poutine qui a menti sur toute la ligne! S’équiper militairement c’est faire preuve de bon sens, de pragmatisme face aux agressions et dangers diverses. Ce n’est pas l’occident mais ces pays autocratiques impérialistes qui l’imposent. Tchechenie, Georgie, Ukraine, Transnistrie, Pays Baltes, Bielorussie, etc. Poutine a dit “La Russie n’a pas de frontieres”. Avec des traitres désinformés et comploneuneus chez nous ça risque d’être compliqué. Vive l’OTAN, gage de notre sécurité et paix. Laisser faire la Russie comme Hitler avec les Sudettes, c’est être faible et suicidaire.

  5. Et tu crois qu’elle n’est pas déjà entre de mauvaises mains avec les Britanniques ou les américains ? Qui entre les russes, les coréens, et les anglo-saxons ont le plus de crimes à leur compteur ? Le problème c’est nous, pas les autres. Mais il faut bien plus que de l’intelligence pour s’en rendre compte, il faut du courage.

    1. Ça ne se mesure pas en crimes, mais en terme de liberté et d’idéaux. Le bon sens vous a quitté je le crains. Et la Russie a plus de morts à son actif, notamment son propre peuple, les dirigeants russes n’ayant aucun respect pour la vie humaine.

  6. Le laser est une lumière artificielle fabriquée par l’homme, ce qui est remarquable. Cela permet de mesurer avec précision la distance terre lune puisque on a déposé sur la lune des miroirs réfléchissant. On dirige le laser vers le miroir qui renvoie la lumière et on peut calculer la distance. Donc si une ogive nucléaire ou un simple drone est constitué de matiere réfléchissante, c’est retour à l’envoyeur… mdr…

    1. Je ne sais pas exactement ce qu’il en est pour ce laser, mais les miroirs ne sont pas réfléchissant de la même manière à toutes les “couleurs de la lumière”. L’infrarouge ou est plus difficilement réfléchi par exemple. J’ose croire qu’ils ont réfléchi au problème.

      Et pour ce qui est du “retour à l’envoyeur” il y a intérêt à ce que ça soit des drones rétro-réfléchissant très précis, car sur des distances pareils, la puissance du laser se disperse vite si elle n’est qu’un tout petit peu dispersé.

    2. Je pense qu’il y a des questions de convergence de faisceaux. Il est probable que la perte de puissance soit énorme si reflechie. Je ne doute nullement, sans vouloir vous sous estimer, que si vous y avez pensé, les concepteurs de cette arme aussi.

  7. Technologie révolue avant d’avoir vu le jour, bravo les génies militaires. Je ne comprends pas qu’on s’acharne à développer une technologie aussi facile à contrer.

Les commentaires sont fermés.

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