Meta vient de rapprocher ses deux divisions en charge du développement de l’intelligence artificielle. Fundamental AI Research (FAIR), créée en 2013 et l’équipe qui développe les expériences et services d’IA générative depuis septembre dernier, ne deviendront bientôt qu’une seule et même entité. Si la connivence entre les deux départements semble plutôt logique, ce rapprochement vise une ambition bien précise. Sur Threads, le grand patron de Meta a confirmé ce changement d’organigramme interne en réaffirmant un projet de longue date : comme Elon Musk avant lui, Mark Zuckerberg veut créer une intelligence artificielle complète, capable de rivaliser avec le cerveau humain.
Publié par @zuckVoir dans Threads
Miser sur l’IA, encore
Si les années précédentes ont été placées sous le signe des NFT et du Métavers, l’IA occupe désormais tout le devant de la scène technologique. Rien de bien étonnant, donc, à ce que Meta ambitionne de faire croître ses divisions dédiées à l’intelligence artificielle générative, notamment en leur allouant davantage de moyens et de possibilités. Alors que le groupe a pourtant supprimé 20 000 postes en deux ans, l’idée d’un cerveau artificiel échappe à la crise.
Ces changements devraient ainsi permettre à l’entreprise de “soutenir nos objectifs de développement sur le long terme d’une intelligence artificielle générale”. Attention, cette dernière devra aussi être développée “de manière responsable“, promet Mark Zuckerberg.
Une IA pour tout faire
Alors que la plupart des IA génératives qui existent aujourd’hui sur le marché, se spécialisent dans l’exécution de tâches précises, l’IA rêvée pazr Mark Zuckerberg a vocation à comprendre, apprendre, mais surtout à transposer ses connaissances dans tous les domaines possibles et envisageables. L’objectif est de finalement imiter la démarche d’un véritable humain, capable de s’adapter à toutes les situations en appliquant ses apprentissages à d’autres types de domaines pour parfaire ses compétences.
Pour mener à bien ses objectifs, le groupe Meta va investir dans ses infrastructures à grande échelle. Mark Zuckerberg a notamment annoncé que le groupe de recherche dédié à l’IA bénéficierait de 350 000 cartes H100 de Nvidia supplémentaires d’ici à la fin de l’année, portant ainsi le parc total de la division à 600 000 cartes et GPU. De quoi permettre aux employés de l’entreprise de travailler sereinement, sans se soucier de leur puissance de frappe.
Autre aspect plus étonnant de cette nouvelle course à l’IA, Mark Zuckerberg semble ne pas avoir abandonné ses envies de monde virtuel. Pour lui, “les deux principales composantes de notre vision, l’IA et le métavers, sont liées“. Il s’agira donc de développer l’intelligence artificielle tout en faisant cohabiter l’idée d’un internet global.
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Dans le terme “Intelligence Artificielle”, (AI ou IA, même générative comme dans la prochaine version de ChatGPT), il y a beaucoup d’artifices, et peu d’intelligence, tout étant basé sur l’agrégation de données (Big Datas) traitées par des algorithmes. En d’autres termes, si l’on accumule beaucoup de conneries (fake news) à l’entrée du système, il y a peu de chances d’obtenir quelque chose d’intelligent en sortie. Le croisement d’un étalon et d’une ânesse, ça donne un bardot (pas Brigitte, l’équidé), et jamais de la vie un cheval de course..