Voir son bébé pleurer plusieurs heures sans savoir pourquoi, c’est la hantise de tous les jeunes parents. En plus du niveau sonore difficilement supportable, la sensation d’être démuni face à un enfant en souffrance confine souvent à la crise nerfs. Ajoutez à cela la fatigue accumulée et le manque de sommeil, et le résultat devient explosif.
Pourtant, un nourrisson ne pleure pas de la même manière en fonction de son inconfort. La faim, le froid ou encore les coliques provoquent des réactions physiques différentes, et identifiables. Les parents sont généralement capables de distinguer un pleur de l’autre en fonction des besoins de leur enfant. Lorsque ce n’est pas le cas, ils peuvent désormais faire appel à l’intelligence artificielle.
Capella, le traducteur pour bébé
En se basant sur les changements presque imperceptibles dans les vocalises des nouveaux-nés, l’application Capella présentée cette semaine au CES de Las Vegas se présente comme un traducteur fiable et précis pour traduire les pleurs de bébé en fonction des besoins identifiés. Alors que l’oreille humaine serait capable de ne déduire que 30% des crises de larmes, Capella promet un taux d’efficacité de 95%. Un score plutôt impressionnant, et déjà validé par la science : aujourd’hui, les études tendent à confirmer l’idée d’un langage commun concernant les pleurs des nourrissons. Ainsi, les intonations provenant de votre chérubin devraient être sensiblement les mêmes (ou du moins, adopter des racines communes) que celles de n’importe quel autre enfant en bas âge.
L’application est boostée à l’IA, mais son déploiement en France n’est pas encore prévu. Une commercialisation dans le courant de l’année reste cependant envisagée.
Pas nouveau, et plutôt cher
Utiliser la technologie et l’intelligence artificielle pour comprendre les pleurs d’un nourrisson et mieux répondre à ses besoins n’est pas un phénomène nouveau. L’année dernière, le CES 2023 accueillait déjà le dispositif QBear+, capable de traduire les cris d’un bébé grâce à un appareil muni d’un micro embarqué. L’initiative avait d’ailleurs remporté un prix d’innovation sur le salon technologique. Contrairement à QBear+, Capella se veut plus simple d’utilisation. L’application utilise directement la technologie du smartphone pour fonctionner, et ne nécessite aucun accessoire tiers.
Sans surprise en revanche, comprendre les pleurs de son nouveau-né aura un prix. L’application boostée à l’intelligence artificielle demande de souscrire à un abonnement mensuel de 10 dollars aux États-Unis. À ce prix cependant, Capella ne fait pas que jouer les traducteurs. L’application propose aussi un système de caméra surveillance, ainsi qu’un agenda dédié au sommeil du nourrisson, ainsi qu’à ses repas.
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Mais quel bullshit…
Si déjà un humain adulte n’est pas en mesure de savoir à quoi correspond le pleure d’un nourrisson, sur quels critères un programme informatique a pu être entraîné et sur quel critère son évaluation à pu être faite ??
Franchement vous n’avez pas honte de colporter de telles bêtises ?
On se farci déjà les les dispositifs de médecine quantique, on va pas rajouter les gadgets boostés à l’IA qui interprète les pleurs des nourrissons… Pour savoir pourquoi un nourrisson pleure, il suffit de lui demander… Ah merde…