La charge contraceptive s’offre un nouvel espoir. Alors que cette dernière pèse encore largement sur les épaules des femmes, les quelques initiatives destinées aux personnes à pénis sont régulièrement avortées, pour cause d’effets secondaires “trop importants“, ou d’efficacité moindre. Résultat, l’une des seules contraceptions masculines accessibles à l’heure actuelle est la vasectomie, théoriquement réversible, mais présentée comme définitive à cause de son faible taux de succès sur la question du retour arrière.
Une vasectomie réversible grâce à un simple gel
En ce début d’année 2024, la science vient pourtant de faire un grand pas en avant sur la question de la contraception masculine. Le 4 janvier dernier, la start-up américaine Contraline a annoncé avoir mis au point un gel contraceptif à injecter dans le scrotum. Les premiers résultats sont prometteurs, assure l’entreprise. Sur 23 adultes âgés de 25 à 65 ans dans le cadre d’un essai préliminaire, on constate une diminution de 99% du nombre de spermatozoïdes, sans effet secondaire notable.
Concrètement, rapporte le média américain Wired, un gel contraceptif est injecté aux patients dans les canaux déférents, ces tubes qui permettent normalement le passage des spermatozoïdes au moment de l’éjaculation. L’hydrogel va ensuite gonfler et boucher ces voies de passage, détaille Kevin Eisenfrats, co-fondateur et PDG de Contraline : “Le gel agit à la manière d’un filtre à café : les spermatozoïdes ne peuvent pas traverser le filtre, mais le liquide du sperme, lui, le peut“.
Présentée sous la forme d’une injection peu douloureuse, qui se déroule en une vingtaine de minutes sous anesthésie locale, la solution contraceptive de Contraline accuse des résultats quasi-parfait dans les trente jours qui suivent l’opération. Le plus beau ? L’intervention est totalement réversible. Pour injecter le gel, le médecin perce un petit trou dans le scrotum afin d’y pousser l’hydrogel sous la paroi testiculaire, pour une contraception estimée d’un à deux ans. À l’inverse, la vasectomie consiste à sectionner et à sceller les canaux déférents pour empêcher le passage des spermatozoïdes, rendant l’opération quasiment irréversible.
Des tests sont en cours
Sans surprise, il faudra quelques années avant de prouver ou non l’efficacité clinique d’un tel dispositif, qui avait déjà été détaillé il y a quelques années par une société indienne. Reste que pour le moment, les patients ayant été traités ont profité d’une contraception efficace à 99%. La société a également démontré qu’en retirant le gel via une seconde opération bénigne, le taux de spermatozoïdes remontait en flèche. Un second essai devrait être mené cette année pour valider le caractère réversible du procédé. Des tests devront ensuite être menés sur des échantillons beaucoup plus importants, avec un premier déploiement à grande échelle prévu aux États-Unis dans les années à venir. Reste que ce gel injectable devra aussi faire l’objet d’une autorisation de la part des autorités sanitaires compétentes.
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“Personne à pénis ” merci pour ce concentré woke. Toutefois les femmes semblent encore exister, merci quand même.
Et oai… Vachement triste tout ça
Mais bon quand tu vois que l’auteure ne fait que des critiques sur des sextoys, tu vois le niveau…
Encore un effort et la retraite passera à 80 ans faute de cotisants ! Ce qui était méritoire et d’avant garde quand il s’agissait des anars des années 20/30 va devenir un clou de plus dans le cercueil de “l’Etat Providence” se retrouvant en slip…
Hein ? Pas de sperme qui passe dans les canaux déférents uniquement les spermatozoïdes. Le sperme vient de la prostate. Et une stérilité aubout d’un mois ? Alors qu’il faut normalement compter 3 mois pour vider les spermatoides stockés dans le sperme ? Ça me parait surprenant, il faudrait voir à remettre les bonnes infos au bon endroit