C’est un coup dur pour Google. Alors que le CES bat son plein à Las Vegas, le géant des nouvelles technologies a confirmé mercredi soir, le licenciement de plusieurs centaines d’employés issus de ses divisions ingénierie et services. Les branches de recherches liées à Google Assistant et aux commandes vocales sont également concernées, au même titre que les équipes Devices and Services PA (DSPA) qui gère le matériel Pixel, Nest et Fitbit.
Le départ de Fitbit fait le malheur de Google
Alors que l’entreprise comptait environ 182 000 salariés à la fin du mois de septembre dernier, Google a assuré que cette restructuration était liée à de simples changements organisationnels. Un moyen pour l’entreprise de se “positionner au mieux” pour de nouvelles opportunités. “Un certain nombre de nos équipes ont apporté des changements pour devenir plus efficaces et mieux travailler, et pour aligner leurs ressources sur leurs plus grandes priorités en matière de produits. Certaines équipes continuent de procéder à ce type de changements organisationnels, qui incluent certaines suppressions de postes à l’échelle mondiale“, détaille un communiqué.
Si la situation n’a pas été officiellement confirmée par Google, le départ des fondateurs de Fitbit n’est sans doute pas étranger à cette coupe salariale. Selon TechCrunch, l’entreprise aurait profité de cette restructuration pour annoncer le départ de James Park et Eric Friedman, à qui l’entreprise avait racheté le fabricant de montres connectées en 2019.
Google a également abandonné la plupart de son équipe matérielle dédiée à la réalité augmentée, et devrait désormais concentrer ses efforts sur une division unique, en charge de Pixel, Fitbit et Nest.
Les syndicats montent au créneau
https://twitter.com/AlphabetWorkers/status/1745293443482485063
De leur côté, les syndicats n’ont pas tardé à monter au créneau. Dans un message posté sur X/Twitter, l’Union des salariés Alphabet (AWU-CWA) a dénoncé “une nouvelle série de licenciements inutiles“. “Nos membres et nos coéquipiers travaillent dur chaque jour pour créer d’excellents produits pour nos utilisateurs, et l’entreprise ne peut pas continuer à licencier nos collègues tout en gagnant des milliards chaque trimestre. Nous n’arrêterons pas de nous battre tant que nos emplois ne seront pas sécurisés“.
La vague de licenciement passe mal, d’autant plus qu’elle n’est pas isolée. En juin dernier, Google avait déjà opéré des coupes salariales au sein de ses équipes Waze. Il y a quelques heures, c’est Amazon qui a licencié à tour de bras chez Prime Video et MGM Studio, quelques mois après avoir supprimé 500 emplois chez Twitch.
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