Demain, les abonnés Disney+ pourront enfin poser les yeux sur la première série Marvel Spotlight. Ce 10 janvier signe le début d’une nouvelle ère pour l’écurie, enfin prête à troquer ses récits PG-13 contre des histoires plus matures. Echo ouvre le bal, les bandes-annonces n’ont laissé que peu place au doute concernant ses liens de parenté avec les séries développées par Netflix. S’il faudra patienter encore quelques heures pour trancher en faveur ou non de ce rivage, quelques chanceux qui ont pu visionner les trois premiers épisodes partagent leur avis sur X. C’est l’occasion de prendre la température, de savoir si Echo mérite un binge-watching à sa sortie.
Beaucoup plus violent (et ça fait du bien)
Parmi les reproches régulièrement adressés au MCU, l’absence de violence et de réalisme tient bonne place. Les justiciers de rues ont été remplacés par des figures divines qui combattent des menaces interplanétaires, la tendance pour l’univers cinématographique était plutôt à la surenchère. Le retour d’enjeux plus terre-à-terre, moins grandiloquent semble être une réussite à croire Brandon Davis de ComicBook.
“Echo commence vraiment bien, c’est comme si Ozark rencontrait Sons of Anarchy dans le MCU. Portée plus petite, ton similaire”.
#Echo starts really good, it’s like Ozark meets Sons of Anarchy in the MCU. Smaller scope, similar tone.
Maya rocks, Kingpin is vicious, action scenes are great, TV-MA rating is used well, and protect Biscuits.
Watched the first three episodes, hope it ends just as well! pic.twitter.com/4CwXEcDfSD
— BD (@BrandonDavisBD) January 9, 2024
Pour Molly Freeman, journaliste de ScreenRant, la série est tout simplement “l’une des meilleures propositions Marvel sur Disney+ depuis longtemps”. Pour le producteur de The Movie Podcast, Echo est “inébranlable et implacable. Alaqua Cox et Vincent D’Onofrio apportent au MCU un niveau de brutalité et de profondeur jamais vu depuis la série Daredevil. C’est le premier incontournable de 2024”.
Enfin une vraie série TV dans le MCU ?
Lorsque Marvel s’est lancé dans la production de série, l’entreprise a appliqué à la lettre la recette qui faisait son succès sur le grand écran. Depuis WandaVision, ce sont ainsi moins des séries que des films découpés en plusieurs parties qui ont été proposés aux spectateurs. Les méthodes de production étaient d’ailleurs assez similaires, pas d’épisode pilote et une première saison tournée en quelques semaines seulement. Echo — qui bénéficie pourtant du même mode opératoire — est selon ses premiers spectateurs la série qui ressemble le plus “à la télévision. Des enjeux moins importants, c’est l’approche parfaite pour la nouvelle marque Spotlight” explique le compte What’s on Disney+.
Pour rappel, Echo est développée sous la toute nouvelle bannière Spotlight. En perte de vitesse, Marvel a décidé d’ouvrir une nouvelle division pour attirer non pas les aficionados, mais les néophytes. Ces productions plus matures ne seront que très peu liées au reste du MCU, pour assurer une meilleure compréhension aux spectateurs. Cette histoire en vase clos prouve que la Maison des Idées tire enfin des leçons de ses récents échecs, The Marvels en première ligne. Après un premier film presque indépendant, le second volet invitait des personnages présentés dans pas moins de deux séries diffusées sur Disney+. Echo, malgré son lien avec Hawkeye, ne fait visiblement que peu de cas de cette filiation.
De l’action à revendre
Avec cette nouvelle série, Marvel drague sans hésitation les fans de Daredevil, The Punisher et Jessica Jones. Mais pour les convaincre, la création d’Emily Cohen ne doit pas lésiner sur l’action. À en croire les premiers avis, elle tient ses promesses. Usant du handicap de son héroïne, Echo fait selon certains journalistes éclore un divertissement maîtrisé et novateur.
I really enjoyed what I’ve seen of #echo so far. It’s an intimate & grounded story that kinda feels like Ozark or Son of Anarchy w/ an #MCU twist. The action is top notch & feels like it’s a continuation of the #Marvel’s #netlfix show while also picking up where #hawkeye left off pic.twitter.com/VEnf4jDvvF
— Joseph Deckelmeier (@joedeckelmeier) January 9, 2024
POC Culture se réjouit d’avoir pu voir “cette série formidable qui célèbre les cultures autochtones et les personnes atteintes de handicap”. Un sentiment partagé par Joseph Deckelmeier (ScreenRant). “L’action est de premier ordre et donne l’impression d’une continuité avec les séries Netflix”. Pour KSiteTV, le travail sonore est assez remarquable. “Le premier épisode dépasse les attentes”.
Pour découvrir Echo, rendez-vous demain sur Disney+. Dès ce 10 janvier, les cinq épisodes qui constituent cette première saison seront disponibles. Au regard des premiers avis, un binge-watching est à prévoir pour la série portée par Alaqua Cox. La levée de l’embargo critique sera néanmoins décisif, la presse pourra enfin livrer le fond de sa pensée.
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Non mais arrêtez un peu (de relayer ce discours), à chaque film, à chaque série Marvel / super-héros, il y a des projections en avant première sur un pannel de fans triés sur le volet, qui, à chaque fois, émet le même retour “c’est génial”, “c’est du jamais vu” – et à chaque fois, au final, c’est au mieux moyen et en général juste totalement mauvais.
Ca commence à bien faire ces manipulations…
Aux USA la série est moquée du fait que les scènes d’action sont tellement mal tournées que ça ressemble à une fan fiction de bas étage… J’ai hâte de regarder ce nanar.
Mouais fait très marketing cet article…
On regardera le 1er épisode pour voir et se faire sa propre opinion mais sans attendre quoique ce soit.
Je crois que j’ai une idée du scénario très original…
Il y a des faux méchants issus de la diversité qui se font botter les fesses par écho car elle est très très gentille. Ces faux méchants sont protégés par L’avocat Daredevil qui explique la vie à Écho après qu’elle se soit fait botter les fesses par les vrais méchants, des hommes blancs quadra hétéro très très méchants surtout avec les femmes, qui oppressaient les faux méchants.
Ensuite la gentille va gagner avec l’aide des faux méchants du début.
“Beaucoup plus violent et ça fait du bien ”
Depuis quand la violence fait du bien ?