Lorsqu’il est temps de choisir son plat au restaurant, vous avez sans doute déjà expérimenté la montée de stress qui survient à l’approche du serveur ou de la serveuse. Incapable de faire votre choix parmi les quatorze pizzas proposées au menu, vous finissez par bégayer, et commander un plat au hasard.
Les jeunes ont peur d’aller au restaurant
Cette situation a un nom : le “menu anxiety” (littéralement anxiété du menu), et elle touche particulièrement les jeunes de la génération Z, nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2000. Si vous pensiez être les seuls à souffrir de cette inaptitude sociale, il s’avère qu’elle est en réalité plus répandue qu’on ne le pense.
Dans une récente étude britannique commandée par la chaîne de restaurants italiens Prezzo, et relayée par nos confrères de Libération, on découvre en effet que 86% des jeunes sondés (sur un échantillon de 2000 répondants) s’estime angoissé à l’idée de devoir faire son choix sur un menu de restaurant. Le chiffre est élevé, bien plus que chez la population générale (67%). Encore plus étonnant, 38% des jeunes n’imaginent pas se rendre dans un restaurant sans avoir au préalable consulté le menu.
Parmi les angoisses qui alimentent le menu anxiety, on retrouve sans surprise la peur de parler en public, d’être déçu en faisant le mauvais choix, mais aussi, et c’est plus étonnant, de mal prononcer le nom du plat que l’on souhaite commander. Des considérations qui peuvent sembler irrationnelles à première vue, mais qui sont pourtant bien réelles. Les restaurants ne sont d’ailleurs pas les seuls à provoquer l’angoisse de la Gen Z. On peut notamment citer la peur de demander une information en public, de prendre un rendez-vous médical, ou de tenir une conversation téléphonique.
TikTok influence vos repas
Autre information intéressante, mais pas franchement étonnante : les jeunes seraient de plus en plus nombreux à choisir leurs restaurants et leurs plats en fonction de leur esthétique. Un tiers des moins de 34 ans privilégieraient ainsi les assiettes photogéniques, capables d’apparaître sous leur meilleur jour sur Instagram et TikTok. Le réseau social chinois serait d’ailleurs devenu l’outil de prédilection des internautes pour choisir leur futur restaurant. Sur la plateforme, le hashtag #restaurant cumule à lui seul 31,6 milliards de vues.
Se rassurer face à un océan de possibles
En réalité, les deux phénomènes ne sont pas sans rapport. Le menu anxiety autant que le fait de rechercher compulsivement de nouvelles adresses à tester sur TikTok est intrinsèquement lié à la démocratisation des plateformes de messagerie et des services en ligne, ou tout est accessible sans nécessiter d’intervention humaine réelle. Aussi, la peur d’être déçu ou de regretter son choix s’impose comme un (petit) mal générationnel, pour une génération confrontée à une infinité de possibilités au quotidien. Cette angoisse est d’ailleurs valable pour tous les aspects de notre vie, depuis le choix du programme Netflix jusqu’à la garniture de notre pizza.
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JDg > Des bons articles, noyés dans une marée de clickbait. Dommage. Je me désisinscris.
Ça dépends de qui écrit l’article, pour Amandine Jonniaux c’est rare de voir un tel niveau de médiocrité, pareil dernière fois que je consulte un article de cette personne.
c est bien de critiquer… c serait mieux d etayer et d expliquer … Tout le monde n a pas votre avis, donc c serait aussi mieux d expliquer qu’il ne vous concerne pas ou ne vous plait pas simplement. cela n’en fait pas un article médiocre…
@ Borf
Le souci malheureusement de plus en plus courant du “moi ça me plait pas alors c’est de la m”.
Ne leur parlez pas de nombrilisme, ça va les mettre en PLS.
Moi j’ai peur de me promener la braguette ouverte. Heureusement, ce projet de jeans avec braguette connectée va m’aider à vivre mieux ma phobie :
https://www.journaldugeek.com/2023/06/10/revolution-dans-le-monde-des-vetements-connectes-la-braguette-intelligente/
Je suis un peu déçu, plutôt qu’une notification, j’aurai préféré un vocal que je puisse paramétrer ainsi : Oh Grand Maître, veuillez excuser mon impertinence mais j’ai le devoir de vous aviser que votre braguette est ouverte.
Trêve de plaisanterie, le “menu anxiety” m’a fait bien rire 🙂 Si c’est aussi répandu que le prétend l’étude, pauvres petits, la vie doit être dure pour eux car des sources d’anxiétés dans notre société, j’en vois d’autres bien plus graves…