Annoncée pendant l’évènement Pokémon Presents de 2023, la série La Réceptionniste Pokémon (Pokémon Concierge en VO) était particulièrement attendue des fans. Il faut dire qu’en dehors de ses sempiternels animes qui font la part belle aux combats entre dresseurs, la franchise japonaise n’a que rarement renouvelé son jeu. C’est finalement sur Netflix que Pokémon a trouvé le courage d’évoluer. Sucré et sans prétention, voici trois bonnes raisons de craquer pour cette bulle de douceur qui sent bon le soleil.
Du stop-motion de très haut vol
Derrière son cadre rigide qui se plaît à annuler des séries à tour de bras et à massacrer des licences connues, la plateforme au N rouge permet encore quelques expérimentations. Pour preuve, elle vient de remettre au goût du jour le stop-motion, cette technique d’animation image par image qui permet de donner vie à des poupées de pâtes à modeler. Au début du mois de décembre, Netflix avait signé le retour du studio Aardman, en produisant la suite de Chiken Run, et en annonçant un nouveau long-métrage de Wallace et Gromit pour 2024.
Avec ses Pokémon tout doux et ses décors mignons à souhait, le studio Darf, derrière La Réceptionniste Pokémon signe un très beau projet d’animation, mais surtout une incursion réussie dans le monde physique de la claynimation. Le résultat est visuellement impressionnant, et cette première collaboration entre Netflix et The Pokémon Company est particulièrement prometteuse.
Psykokwak à l’honneur
Pour cette nouvelle série, Pikachu n’est pas à l’honneur. Si le Pokémon préféré de Sacha est mentionné à quelques reprises, c’est un autre Pokémon jaune lui vole la vedette dans le cœur d’Haru. La réceptionniste va en effet se lier d’amitié avec Psykokwak, un résident de l’hôtel attachant et maladroit, qui peine à maîtriser ses pouvoirs psychiques. Entre deux saynètes humoristiques, le duo va devoir apprendre à faire connaissance, alors que la jeune femme s’acclimate à sa nouvelle vie, loin des problèmes de son ancien quotidien.
De la douceur même en janvier
Pendant 30 ans, Pokémon nous a offert des combats acharnés et des batailles épiques pour permettre à l’insupportable Sacha de devenir maître Pokémon. Maintenant que son objectif est atteint, les téléspectateurs et les téléspectatrices peuvent enfin passer à autre chose. Avec Haru, la saga Pokémon prend une toute nouvelle dimension. Exit les affrontements et les badges, La Réceptionniste Pokémon est une bulle de douceur et de détente dans la grisaille du mois de janvier.
Avec sa bande originale ensoleillée et son humour convenu, la série veut nous offrir un simulacre de digital detox. Alors que la jeune Haru décide de tout quitter pour vivre sur une île sans connexion Internet ni responsabilités, on prend plaisir à la suivre dans sa nouvelle vie, et à rêver d’un peu de vacances à l’hôtel Pokémon Resort. Le soleil en prime, on ne s’en privera pas. La Réceptionniste Pokémon est une parenthèse ensoleillée, tant sur la forme que sur le fond. Pas de grands méchants, pas de problèmes et pas vraiment d’enjeux, la série se déguste comme un bonbon sucré, et plaira autant aux plus jeunes qu’aux adultes.
Avec ses quatre épisodes de 15 minutes chacun, La Réceptionniste Pokémon devrait mettre tout le monde d’accord. Elle est disponible en intégralité sur Netflix.
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