Il semble que Nintendo ne respecte pas ses propres plannings. Il y a plusieurs mois, la firme annonçait la fermeture prochaine des stores virtuels de ses anciennes consoles. Sont, depuis, concernées les Wii U et les Nintendo 3DS qui devaient voir leurs boutiques respectives fermer définitivement à partir du mois d’avril. Mais alors que nous sommes encore dans la période faste des fêtes, avec des températures se rapprochant de 0 dehors, certains joueurs constatent déjà plusieurs restrictions.
En effet, il est d’ores et déjà impossible de jouer en ligne sur ces deux machines, les joueurs l’ont appris à leurs dépens. Tous les utilisateurs ne semblent pas être concernés, mais une bonne partie d’entre eux a constaté le changement juste avant Noël. C’est arrivé à nos confrères de Nintendo Life mais aussi à de nombreux fans de rétrogaming qui utilisent encore activement les services des deux consoles.
Quel joli cadeau au pied du sapin
Le véritable problème de cette situation est que Nintendo a oublié de prévenir ses joueurs. En effet, on savait depuis le début de l’affaire que la fermeture au mois d’avril n’était pas gravée dans le marbre. Pour ce genre d’opération, les entreprises procèdent souvent de manière graduelle, ce qui explique que tout le monde ne soit pas encore touché. Cependant, Nintendo n’a envoyé aucun mail ou message à ses utilisateurs qui ont été pris de court.
Il semble que toutes les fonctionnalités liées au réseau ne soient pas encore désactivées. Il n’est techniquement plus possible d’acheter des titres sur les stores en ligne des consoles Wii U et 3DS depuis le mois de mars, ou encore d’approvisionner son compte. Même après la date butoir, qui peut donc arriver à tout moment, les joueurs auront la possibilité d’accéder à leurs jeux déjà achetés, mais ne pourront effectivement plus bénéficier des parties en ligne.
Cela pose encore des soucis en termes de préservation des biens culturels, mais il n’y a rien d’étonnant quand on parle de titres dématérialisés. L’existence même des biens est soumise au bon vouloir de l’entreprise, qui conserve des serveurs dédiés à certaines fonctionnalités… jusqu’à ce que ça ne soit plus rentable.
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