Suivant les pas des studios d’Hollywood, Netflix mise sur spin-offs, reboots et autres productions dérivées pour enrichir son offre. La plateforme s’empare de cette vieille recette de l’industrie cinématographique, qui veut que chaque film ou série plébiscitée s’offre une suite ou un préquel. Le phénomène britannique, Peaky Blinders, rejoint la liste des dernières licences à profiter d’une exploration plus importante de son univers. C’est du moins ce qu’avance Bloomberg.
Le média américain s’est attardé sur cette nouvelle tendance pour le petit écran, bien décidé à rivaliser avec les mastodontes du 7ᵉ art. C’est ainsi qu’avant de se voir offrir un film, la série Peaky Blinders pourrait revenir sous la forme de deux spin-offs. Selon des sources proches du dossier, les prémices de l’intrigue auraient déjà été établies. Dans les deux cas, il ne s’agira pas de retrouver le personnage campé par Cillian Murphy.
Plutôt que de poursuivre cette histoire, le N rouge veut faire un voyage dans l’espace et le temps, avec deux productions évoluant dans des contextes très différents. Le premier projet devrait s’affranchir de la pègre de Birmingham et traverser l’Atlantique pour poser ses valises à Boston. Il devrait également s’agir de faire un bond dans le temps en explorant le milieu du XXe siècle, sans doute un contexte d’après-guerre plutôt propice aux crimes organisés.
La seconde série devrait être plus liée à l’intrigue de la série mère puisqu’elle doit convoquer un personnage que les spectateurs connaissent plutôt bien. L’idée est — toujours selon Deadline — de raconter Polly Shelby, la tante autrefois campée par Helen McCrory. Le décès de l’actrice en 2021 avait interrompu le développement de l’ultime salve d’épisodes. Son créateur Steven Knight avait d’ailleurs confié que le personnage était censé survivre jusqu’à la fin, le destin tragique de son interprète en aura décidé autrement.
Un film pour conclure la série
Avec ce spin-off, qui doit encore être officialisé, Netflix s’offre une nouvelle chance de construire sa légende et de livrer des détails sur son passé. Pour l’instant, l’on sait peu de choses de ces deux projets. L’investissement du créateur original Steven Knight n’est d’ailleurs pas confirmé. Ce dernier semble plutôt occupé à la mise en chantier du long-métrage, annoncé il y a plusieurs années mais dont les contours doivent encore être définis. La participation de Cillian Murphy n’est d’ailleurs pas encore assurée. Face à Margot Robbie, il confiait n’avoir pas pris sa décision pour le moment. L’écriture n’étant pas terminée, difficile encore de savoir si ce projet se concrétisera.
Quoiqu’il en soit, Peaky Blinders vient à nouveau de confirmer son statut de série qui compte pour Netflix. Bien qu’elle n’ait pas été développée sous la bannière du service de streaming, elle compte parmi les productions les plus vues dans ses rangs. La BBC s’est offert un rayonnement international en misant sur le N rouge pour exporter sa création, désormais cette dernière entend bien ajouter sa pierre à l’édifice. C’est loin d’être la première fois que l’entreprise s’empare d’un succès local pour lui offrir la lumière puisque c’est déjà le sort de Black Mirror, qui après un joli succès en Grande-Bretagne, était passée sous la bannière Netflix.
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