L’année 2024 approche à grands pas. Dans quinze jours à peine, les Français comme le reste du monde fêteront la nouvelle année. Mais qui dit 2024 dit aussi augmentation des prix. L’inflation et la crise énergétique ne font pas bon ménage avec le pouvoir d’achat du pays. Pour de nombreux services quotidiens, il faudra bientôt payer plus cher. Malgré une tendance en baisse, calculée à +3,4 % sur un an (contre +4 % en octobre), le bout du tunnel est encore loin de poindre à l’horizon. Voici tout ce qui augmente en 2024.
Les transports
Ce n’est pas une surprise, le prix du Pass Navigo va encore augmenter en 2024, en passant à 86,40€ mensuels. Une décision difficile à avaler pour les Franciliens, mais qui se répercutera encore davantage pour les touristes. À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, le prix des tickets de transport à l’unité va doubler.
Les trains aussi vont revoir leurs tarifs à la hausse. Les modalités exactes ne sont pas encore officielles, mais le président du groupe SNCF Jean-Pierre Farandou a d’ores et déjà confirmé que cette dernière devrait se contenter de suivre la tendance inflationniste, à l’image de ce qui avait été déjà décidé l’année dernière. Les prix des billets Ouigo et Intercités devraient en revanche rester fixes au moins un an de plus.
Côté autoroutes, les péages devraient augmenter de 3% l’année prochaine. Cette hausse modérée devrait toutefois n’être qu’un court répit avant une augmentation plus importante des prix attendue pour l’année 2025. Seule bonne nouvelle, le carburant devrait de son côté rester stable. Total Énergies a promis qu’un tarif à 1,99€ le litre serait maintenu jusqu’à la fin de l’année prochaine. Une bonne nouvelle en attendant l’interdiction définitive de la vente de véhicules thermiques neufs d’ici à l’horizon 2035.
L’électricité
Chaque année, l’énergie constitue l’un des sujets les plus tendus en matière d’envolée. 2024 n’échappera pas à la règle, d’autant plus que l’année prochaine marque le début de la sortie du bouclier tarifaire. Il faut s’attendre à une augmentation dès février prochain. Le gouvernement a cependant assuré que prix des tarifs réglementés de l’électricité (TRV) n’augmenterait pas au-delà de 10% cette année.
Les assurances
Il faudra faire jouer la concurrence pour espérer obtenir des tarifs avantageux l’année prochaine. En matière d’assurance, le comparateur Assurland a anticipé une envolée des prix dans les mois à venir, avec des hausses de l’ordre de +3,5 % en 2024 en moyenne sur les assurances auto, et jusqu’à 6% sur l’habitation.
Pour les couvertures santé aussi, il faudra être prudent. Le vieillissement de la population et l’augmentation du coût des soins ont fragilisé un peu plus le secteur. Au point de prévoir une nette augmentation des prestations de santé, à hauteur de 8 à 12,5%. Le ministre Aurélien Rousseau a toutefois jugé cette hausse impossible à supporter pour les foyers français, et a promis que cette hausse serait partiellement absorbée. On peut donc s’attendre à voir les prix augmenter de “seulement” 4%. Une bonne nouvelle très relative donc.
Le tabac
Les fumeurs ne feront pas d’économie en 2024. Au 1ᵉʳ janvier 2024, les paquets de cigarettes augmenteront de 50 centimes à 1,50€ en fonction des marques. Le prix d’un paquet moyen sera affiché à 10,80€, ce qui inquiète déjà les buralistes. Reste que les tarifs resteront en partie encadrés. La liste complète des prix est d’ores et déjà accessible sur la plateforme douane.gouv.fr, section “tabacs manufacturés“. Pour un paquet de 40 Rothmans London ou Lucky Strike Red, il faudra désormais débourser 23€.
Les services de streaming
Le divertissement aussi suit de plein fouet l’inflation. En 2024, les plateformes musicales vont sans doute devoir augmenter leurs tarifs. En cause, l’application dès janvier prochain d’une taxe sur le streaming musical qui se répercutera certainement sur le prix d’abonnement final d’ici à quelques mois. Concernant les plateformes de SVOD en revanche, pas d’augmentation de prévue. Il faut dire que l’année qui vient de s’écouler n’a pas épargné les abonnés, qui ont été contraints de passer à la caisse ou d’opter pour des formules avec publicité.
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