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Des panneaux solaires capables de fonctionner de jour comme de nuit

Les panneaux solaires, par définition, capte l’énergie du soleil. Ce qui veut dire qu’ils ne fonctionnent pas la nuit ! Un ingénieur a cependant mis au point une technologie photovoltaïque permettant de récolter de l’énergie 24 heures sur 24.

La technologie solaire actuelle fait face à un gros problème : son incapacité à fonctionner efficacement sans lumière directe du soleil. Les panneaux solaires traditionnels ne peuvent générer de l’électricité que lorsqu’ils sont exposés à la lumière visible, ce qui limite nécessairement leur utilité durant la nuit ou par mauvais temps. Cette limitation entraîne la nécessité de stocker de l’énergie, ce qui est coûteux et nécessite une gestion qui pose parfois des problèmes.

Une technologie à la recherche de financements

Le chercheur Raja Yazigi, un physicien et ingénieur libano-franco-suisse, a trouvé une solution en développant un nouveau type de cellule photovoltaïque. Cette cellule est conçue pour exploiter non seulement l’énergie solaire visible pendant la journée, mais aussi les ondes infrarouges émises par la Terre la nuit. Cette capacité à fonctionner en continu a de quoi changer la manière dont nous utilisons l’énergie solaire, devenue plus plus fiable et efficace.

Le matériau spécifique utilisé par Raja Yazigi pour ses cellules photovoltaïques reste confidentiel. Toutefois, il a révélé qu’il s’agissait d’un élément de synthèse qui surpasse en efficacité le silicium utilisé dans les cellules actuelles. « Durant mes recherches, j’ai eu le choix entre trois matériaux. Les deux que j’ai écartés utilisaient des atomes assez onéreux, comme l’argent, le sélénium et le titane, entre autres. Celui que j’ai choisi n’a rien d’exotique si ce n’est sa composition. C’est un alliage entre plusieurs atomes, c’est ça la nouveauté. Donc il ne sera pas plus cher que le silicium actuel », explique-t-il à Ici Beyrouth.

Les propriétés de photoconductivité de ce nouveau matériau sont supérieures et permettent une conversion d’énergie plus efficace en générant plus de courant électrique pour une même quantité d’énergie reçue.

Actuellement à la recherche de financements pour démarrer la production, le chercheur vise le marché des entreprises, comme par exemple les fabricants de cellules solaires. « Ce serait prétentieux d’affirmer que j’ai déjà un plan totalement défini, mais les clients pourraient être les producteurs de cellules, comme le géant chinois Suntech qui produit des panneaux solaires classiques », indique-t-il.

L’objectif est de produire des prototypes fonctionnels en collaboration avec des laboratoires en France. Les premiers échantillons pourraient être disponibles d’ici deux ans, à condition que le financement nécessaire soit sécurisé : « Dès que l’argent des investisseurs aura été reçu [au moins cinq millions de francs suisses], on pourra commencer », affirme-t-il.

Raja Yazigi a également une vision sociale pour son invention. Il espère qu’elle bénéficiera au monde entier, et en particulier aux pays arabes. L’utilisation de ces cellules pourrait dynamiser la création d’emplois, notamment dans la production de cellules solaires et dans la gestion de mini-usines de désalinisation d’eau de mer.

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16 commentaires
  1. a aucun moment il parle de panneaux fonctionnant la nuit comme l’indique le titre, juste ils seraient plus efficaces que le silicium
    je ne vois pas comment cela pourrait fonctionner la nuit puisqu’il n’y a pas de photon

    1. Je suis en R D CONGO, je sollicite un offret et études pour allumenter plusieurs villes

  2. Non, en théorie, ça tient la route … les rayonnements IR sont tout juste en dessous de la lumière visible, en termes d’énergie, et ce sont bel et bien des photons … De plus, le soleil émet plus de IR, que de lumière visible. Par contre, des IR, la nuit, il n’y en a pas des tonnes …

    1. Nous lui souhaitons bon vent, meme s’il n’ya pas de réalisme dans ses propos. Je n’ai pas compris comment ces panneaux vont produire l’énergie la nuit. Surtout il dit être en quête de financement pendant qu’une telle technologie ne peut manquer de financement.

    1. Sommes nous déjà le 1 avril, ou face à un argument pour influencer cet ignorant technologique qu’est le politicien moyen?

  3. Avec autant de renseignements, je doute que cette escroquerie à la libanaise aboutisse. Les fabricants chinois savent ce qu’est un brevet, et qu’il faut fournir un minimum de garanties pour trouver un investisseur.

  4. A noter que les photons ne sont pas liée étroitement à la lumière visible ,toutes fois pendant la nuit ils sont faibles .par ailleurs un alliage approprié ,développé pourrait générer une matière d’une capacité d’absorption et d’émission en courant substantielle.La texture du sol avoisinant les installations photovoltaïques pourrait être amender pour émettre avec efficience les IR. Si cette technologie s’avère réaliste et réalisable , certes ça va bouleverser la précocité du système foliaire végétal.

  5. Fake. C’est totalement une arnaque ou un malentendu ou un cas habituel d’égo hypertrophié. La source c’est “ici Beyrouth”, un media généraliste. C’est pas de la science ça, c’est du… rien. Ce monsieur n’est pas un chercheur, c’est un bricoleur en mal de notoriété (et d’argent facile). Il n’y a que les journalistes qui gobent ce genre de discours. Si ce monsieur avait le moindre début de commencement d’un procédé révolutionnaire (avec brevets, parce-que sinon c’est du vent) il serait sollicité de toute part, par tous les industriels.

  6. Une majorité de commentaires explique pourquoi, pendant qu’on s’interroge, pinaille et dispute pour des queues de cerises, ce seront les américains ou peut être même les chinois qui sortiront les gros sous et nous laisseront sur le carreau pour nous revendre ensuite bien plus cher un matériel dont nous dépendrons. Éternelle histoire…

Les commentaires sont fermés.

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