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Doctor Who, Wild Blue Yonder : 3 choses que vous avez sûrement manqué dans l’épisode spécial

Le nouvel épisode spécial 60 ans de Doctor Who a été diffusé hier. Retour sur les points qu’il ne fallait surtout pas manquer avant la conclusion finale.

Après un premier épisode mémorable sur Terre, Doctor Who est de retour cette semaine, avec un second épisode spécial anniversaire baptisé Wild Blue Yonder (Aux confins de l’univers en VF). Disponible depuis ce week-end sur Disney+, le métrage de 54 minutes ancre encore un peu plus le retour de David Tennant dans le rôle du quatorzième Docteur, tout en nous offrant un voyage improvisé (et mortel) dans l’espace. Une plongée dans l’étrange et l’angoisse qui ne nous aura pas laissé indifférents. Voici ce qu’il ne fallait pas manquer, attention spoilers.

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bandeau spoilers

Toujours plus queer

Ce n’est plus une surprise, le virage qu’a entamé Doctor Who ces dernières années est résolument plus inclusif. Quoi de plus logique finalement, pour un alien genderfluid à la vie amoureuse décousue ? Depuis le retour de David Tennant, le ton est donné, et le Gallifreyen ne s’encombre plus de conventions hétéronormées. C’était le cas dans le premier épisode avec Rose, la fille de Donna, c’est aussi le cas dans les confins de l’univers.

Doctor Who 2 (3)
© Disney+

Après une rencontre inopinée avec Sir Isaac Newton dans la petite ville marchande de Grantham, au centre de l’Angleterre, le Docteur et Donna se retrouvent bien malgré eux à bord d’un vaisseau spatial. Privé de TARDIS et de tournevis sonique, le duo explore les alentours, et nous offrent une discussion triviale, mais inattendue : alors que Donna évoque le fait qu’Isaac Newton était “sacrément canon“, David Tennant répond par l’affirmative, et s’étonne de cette soudaine attirance pour la gent masculine, en affirmant : “tiens, c’est nouveau ça“. Ce à quoi Donna ironise : “non, pas vraiment“. Un coming-out esquissé, qui pourrait avoir toute son importance par la suite… ou pas. La vie du Docteur est déjà bien remplie, l’extraterrestre n’a pas de temps à consacrer à ses déboires sentimentaux.

Plongée dans l’horreur

Depuis toujours, et même si la série a eu son lot de moments dramatiques, Doctor Who a séduit le public par son humour anglais absurde et ses frasques dignes d’un nanar de série B. Les nouveaux épisodes, désormais sous la houlette de Disney ont promis de ne pas perdre leur ADN. Mais force est de constater que quelques changements se font ressentir. Esthétiquement d’abord, le budget offert par la firme aux grandes oreilles se ressent jusque dans les décors et les effets spéciaux.

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© Disney+

Dans Wild Blue Yonder, le Docteur et Donna se retrouvent confrontés à leurs doubles machiavéliques. Des entités métamorphes dont on ignore tout, à commencer par leurs intentions et leur taille. En déformant leurs traits, et en adoptant des proportions démesurées, les doppelgängers des personnages nous offrent un épisode volontairement angoissant, aux confins de l’étrange et du malaise. Un parti-pris visuel déjà terrifiant, accentué par le fait que les monstres ne se contentent pas de voler l’apparence du Docteur et de Donna : ils dérobent aussi leurs souvenirs.

Dernier tour de piste pour Wilf

Doctor Who
© Disney+

Évoqué dès l’épsiode 1, Wilfried Mott était l’un des personnages les plus attendus de ce nouvel arc narratif. Le grand-père de Donna, apparu pour la première fois en 2007 dans l’épisode de Noël Voyage of the Damned diffusé entre les saisons 3 et 4 du reboot moderne s’offre une apparition (pas si) surprise lors du dénouement de l’épisode spécial, tout en préparant le terrain au grand final, qui sera diffusé le 9 décembre prochain sur Disney+. Un retour émouvant, qui l’est d’autant plus quand on sait que l’acteur qui campe le rôle de l’inénarrable Wilf est décédé juste après le tournage du dernier épisode anniversaire. Un hommage lui est d’ailleurs consacré au moment du générique de fin.

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7 commentaires
  1. Disney n’est pas producteur. C’est la bbc et bad wolf. Le budget est similaire à celui des saisons précédentes et les effets spéciaux aussi. La bisexualité du doctor est supposée depuis très longtemps. Bref c’est écrit avec les pieds et sans la moindre recherche journalistique votre truc.

    1. Ah oui je me disais pareil , même en ce qui concerne la sexualité et le genre puisque le capitaine harket ( je ne sais pas comment l écrire) embrasse tout le monde tombe amoureux de toute espèce.
      Il trouve juste étonnant que maintenant il parle plus facilement de ce qu il ressent . Bref l auteur n est pas un whovian

  2. Énorme faute d’accord, en très gros caractères (pour être plus visible?) dans le titre…
    C’est le début, raté, d’une analyse manquant totalement de pertinence par une rédactrice qui ne maîtrise pas (très bien) son sujet
    Bon, il y a d’autres excellent articles par ailleurs sur JdG, dommage que celui-ci concerne une icône des séries TV

    1. Le Revival de Doctor Who a toujours assumé de présenter des personnages LGBT ce n’est pas nouveau. Si parfois ce sont des personnages principaux comme Jack Harkness, Vastra et Jenny ou encore Bill Potts. Et quand ce sont des personnages secondaires ou tertiaires c’est amené au détour d’un dialogue. Les épisodes spéciaux ont été tournés avant que Disney en devienne le diffuseur pour le streaming, donc ils n’ont pas imposé un cahier des charges. Si Disney avait mis son grain de sel ils auraient appuyé à fond sur les personnages LGBT comme ils le font depuis des années. Doctor Who a toujours su très bien gérer ce genre de choses. Pour preuve, j’avais complétement oublié que l’actrice qui joue Rose était transgenre. Il a fallu que je retombe sur un article qui en parlait après avoir vu l’épisode et j’ai revu l’épisode une deuxième fois pour comprendre et j’ai compris grâce à une réplique que je n’avais pas remarqué la première fois. Doctor Who ne s’est jamais caché d’être progressiste et Disney ne pourra pas faire grand chose pour en rajouter parce que c’est avant tout la bbc qui commande. Et puisqu’on en parle, d’où le docteur fait un coming out en disant que Newton est canon ? Un homme hétéro n’a pas le droit de trouver un mec canon ? Si on se rappelle bien du premier épisode spécial, le docteur s’étonne de dire qu’il adore Donna, c’est un docteur qui s’ouvre BEAUCOUP plus et n’hésite plus à dire ce qu’il ressent. La docteure jouée par Jodie Whitaker était plus secrète et ne laissait jamais transparaître ses émotions. Pour comprendre la psychologie d’une des incarnations du docteur actuel il faut parfois regarder du côté de l’ancien. Donc non c’est sûrement pas un coming out, plus un moyen de montrer un docteur plus sentimental que ses précédentes incarnations. Mais quitte à parler des trucs qu’il ne fallait pas louper vous pouviez parler des références aux anciens épisodes, du flux qui est peut être totalement inconnu de ceux qui découvrent la série avec les épisodes spéciaux. Mais allez bon point, oui revoir Wilfried était une surprise très émouvante parce que c’était bien après le décès de l’acteur. Wilfried est un personnage que j’ai adoré même si il était secondaire. J’ai hâte de voir le prochain épisode parce que j’aime énormément cette série mais j’y vais quand même à reculons parce que je n’ai pas envie de dire au revoir à ce docteur et à David Tennant qui est le docteur avec qui j’ai découvert la série et qui transpire la classe et le charme britannique

  3. Un titre bien putaclick qui donne envie d’aller voir ailleurs.
    L’article ne raconte rien, même si l’épisode était bien ou non. Moi j’ai trouvé qu’on revenait enfin à ce qui faisait l qualité de cette licence et qu’il était bien.

    Tout ce qui est souligné c’est que la série prend un virage “queer”. Alors non on dit “Woke” avec son cahier des charges qu’impose Mickey et son argent.

    Sir Isaac NEWTON, interprété par un “métis”… là où DW respectait strictement les personnalités historiques, là il nous font un jolie blackwashing (encore)

    Le Genre… on en mange. Oui cette licence a toujours été inclusive, sauf que là elle va devenir exclusive. Seuls les sexualités et genre minoritaire seront mis à l’honneur.
    Même le 4eme personnage de l’épisode ils discutent de son sexe. En même temps son poste implique des responsabilité… donc le cahier des charges impose une femme.
    On parle de DW qui met les femmes à l’honneur sans jamais le dire depuis 55ans.

    Le 1er épisode a vu sa conclusion totalement gâchée par leur délire qu’un Non binaire était la seule solution pour sauver le monde… façon bisounours et TG c’est magique et woke.

    Y a aucune réjouissance à avoir quand une licence parfaitement inclusive se voit obligée d’être forcée à cocher les cases du cahier des charges

    1. Mais merci! Merci pour cette analyse à laquelle je souscris! Difficile aujourd’hui d’être ouvert d’esprit sans tomber dans la caricature par nécessité attendue – ou entendue… – de démonstration. Quel dommage, les nuances de gris sont pourtant si belles ou devrais-je dire les nuances de bleus (tardis hein), mais je vais être accusé de mâliste 😉.

  4. Disney ne devrait pas toucher à Doctor Who, ils ont déjà tué Marvel et Star Wars, STOP SVP, trop c’est trop. De la part d’un vieux fan.

Les commentaires sont fermés.

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