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MacBook Air M2 : peut-on augmenter les performances avec un système de refroidissement ?

Les MacBook Air M2 d’Apple n’ont pas de ventilateur et utilisent un dissipateur thermique pour évacuer la chaleur. Voici ce qui se passe lorsque l’on ajoute un système de refroidissement actif au sein du châssis.

Les MacBook Air sont des ultraportables misant sur un design fin. Pour conserver cette finesse, Apple propose des machines fanless, c’est-à-dire dépourvues de ventilation active. Ce choix rend l’ultraportable très fin, mais il n’aide pas les MacBook Air sur le terrain des performances. En effet, les récents MacBook Air M2 n’apprécient pas une utilisation intensive prolongée. Un constat logique en l’absence de système de refroidissement actif et pour Apple qui peut segmenter sa gamme. Pour des performances prolongées, il faut viser les MacBook Pro.Lorsque le MacBook Air sollicite fortement la puce M2, les degrés montent et elle fera le choix de baisser les fréquences et sa consommation pour retrouver un rythme normal. Durant cette période, l’utilisateur n’obtiendra donc pas des performances constantes et cela ressent encore plus en été. Curieuse de savoir si les performances pouvaient être améliorées grâce à une solution de refroidissement actif, Frore Systems a installé son propre dispositif dans la machine d’Apple. Cette société californienne s’était distinguée en début d’année, au CES 2023, en présentant un système de refroidissement pour les portables.

Moins de chaleur = plus de stabilité (et de performances)

Elle décline son dispositif en deux produits : l’AirJet Mini et l’AirJet Pro. Le système AirJet se veut pratiquement silencieux et comprend une technologie piézoélectrique faisant vibrer de minuscules membranes pour déplacer l’Air. Le système est plus performant que les ventilateurs et propose des résultants intéressants dans un MacBook Air M2.

La firme a installé l’AirJet Mini dans un MacBook Air M2 de 15 pouces, sans toucher au reste de la configuration. Les premiers tests comparatifs, évoqués par The Verge, montrent que le modèle modifié est à peine plus performant que la version standard en début de test. En revanche, l’ordinateur portable doté du AirJet se distingue nettement lorsque les minutes défilent et prend l’avantage sur son rival. À l’inverse, le MacBook Air dépourvu de refroidissement actif est concerné par le thermal throttling (étranglement thermique en français).

Airjet Mini Frore Difference
© Frore

Que faut-il retenir ? Est-ce que je peux modifier mon MacBook Air M2 ?

La présence d’un système de refroidissement actif aide grandement le MacBook Air M2. Il ne s’agit pas vraiment d’une découverte et comme nous l’évoquions précédemment, un appareil fanless doit limiter ses performances pour éviter la surchauffe. « Ce qui se passe ici est facilement compréhensible : les processeurs d’aujourd’hui sont aussi rapides qu’ils peuvent être refroidis, et nombre d’entre eux avancent des modes « turbo » que les ordinateurs les plus fins ne peuvent maintenir que pendant un court laps de temps. Par exemple : le [MacBook] Air d’Apple peut faire tourner la puce M2 à 3,2 GHz, mais il descend à 2,8 GHz après 30 minutes de Cinebench R23 », explique Frore.

Les performances de la M2 ne sont pas non plus surprenantes. Elles sont proches de ce que propose le MacBook Pro 13 pouces équipé de la même puce et d’un ventilateur.

Avec un dispositif de refroidissement actif, le MacBook Air M2 gagne donc en stabilité et en performances. Il faut toutefois légèrement modifier l’ultraportable en réduisant l’épaisseur de son capot. Malgré des dimensions réduites (2,8 mm d’épaisseur), il n’est pas simple d’installer la solution dans un châssis fin comme celui du MacBook Air. Frore Systems a dû fraiser 0,3 mm du capot de l’ordinateur pour installer sa solution.

La technologie AirJet pourrait néanmoins trouver sa place dans des machines compactes à la recherche d’un système de refroidissement actif.

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