En 2023, Disney soufflait sa centième bougie. Le studio d’animation, devenu un mastodonte du divertissement, ambitionnait de célébrer cet anniversaire en grandes pompes, dans ses parcs, sur sa plateforme et surtout au cinéma. Les projets étaient nombreux, tous censés réaliser des scores stratosphériques dans les salles obscures ou sur Disney+. Mais voilà, malgré tous ses efforts, la firme présidée par Bob Iger n’a pas rencontré le succès. Indiana Jones et le cadran de la destinée n’est pas rentré dans ses frais, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania non plus et les lancements décevants de The Marvels et Wish – Asha et la bonne étoile ne devraient pas permettre à l’entreprise de finir sur une bonne note. Alors même que le film d’animation devait célébrer un centenaire de productions emblématiques, ces débuts timides ne sont pas encourageants pour un sou.
Face à de telles déconvenues, Bob Iger doit prendre des mesures. Celui qui est revenu à la tête de l’entreprise pour deux ans après le mandat du très controversé Bob Chapek, est face à de nombreux défis pour assurer la survie de son entreprise. Néanmoins, le chevalier blanc a dû composer avec une grève des acteurs et des scénaristes qui a paralysé Hollywood, un désamour de plus en plus flagrant de l’écurie Marvel et la renaissance ratée du plus célèbre des aventuriers. Face à ses employés, l’homme d’affaires qui restera finalement jusqu’en 2026, confie avoir eu du pain sur la planche au cours des derniers mois. “J’ai passé l’année avec l’équipe à réparer beaucoup de choses. Mais j’ai l’impression que nous venons tout juste de sortir d’une période de nombreux travaux et de construction, je peux vous dire que construire est bien plus amusant que réparer”.
Parmi les projets en cours, Bob Iger cite le lancement d’une plateforme de streaming ESPN. L’offre sportive ne devrait pas délaisser les canaux traditionnels au profit du service à la Disney+ mais plutôt combiner ces deux usages pour consolider la marque auprès des amateurs de contenus sportifs. Du côté de la fiction, Iger se veut moins précis. Aux États-Unis, la fusion de Hulu et Disney+ est dans tous les cas en marche. La France profite déjà de ces efforts cumulés depuis le lancement du catalogue STAR en 2021. Dans le pays de l’Oncle Sam, la multiplication des services s’apprête à prendre fin. Le déploiement complet devrait intervenir en mars prochain outre-Atlantique et les dirigeants se veulent plutôt confiants quant à son succès.
La qualité plutôt que la quantité
Avec les écuries Disney Animation, Pixar, Marvel, Star Wars et la 20th Century Fox sous sa coupe, l’entreprise est omniprésente dans les salles obscures. Si l’année 2019 a été une année historique pour ses activités, la multinationale rencontre de sérieuses difficultés depuis la pandémie. Selon Bob Iger, ces aléas sont surtout alloués à la tout puissance de son modèle. “En évaluant certaines de nos performances, récemment, je pense que l’une des raisons pour lequel nos résultats ont baissé est que nous gagnions trop”. Il en profite d’ailleurs pour réaffirmer son envie de faire primer la qualité sur la quantité. Sans entrer dans les détails, le patron veut rassurer ses employés en indiquant que “la narration est évidemment au cœur de ce que nous faisons en tant qu’entreprise”. Il ajoute : “je pense qu’en matière de créativité, la qualité est bien sûr essentielle, et la quantité, à bien des égards, peut détruire la qualité”.
Cet adage devrait d’ailleurs être appliqué à la lettre l’année prochaine, pour au moins une de ses licences emblématiques. Pour la première fois depuis près d’une décennie, l’année 2020 exceptée, Marvel ne dévoilera qu’un seul métrage dans les salles obscures. En 2024, seul Deadpool 3 fera briller l’estampille à travers les cinémas du monde entier. Du côté des productions d’animation Disney et Pixar, deux gros chantiers sont actuellement en développement : dans un premier temps La Reine des Neiges 3 qui, Disney l’espère, devrait faire renouer l’écurie avec le succès et Toy Story 5 qui pourrait revenir en 2025. Parmi les petits nouveaux, on peut aussi citer Elio, film Pixar repoussé d’une année pour permettre aux équipes de parfaire la copie. Accusée par plusieurs artistes VFX de fixer des délais irréalisables, le géant semble avoir enfin compris que tout vient à point à qui sait attendre.
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Depuis le temps qu’on vous dit que Disney fait de la merde
“(…) pour réaffirmer son envie de faire primer la qualité sur la quantité. Sans entrer dans les détails (…)”
On y croit tous.
Pour ma part , je pense que c’est dès qu’ils ont commencé avec ce Wokisme à outrance et quelquefois ridicule , ils se sont tirés une balle dans le pied.