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3 choses à savoir sur la prochaine mission d’iSpace, le SpaceX japonais

iSpace est souvent comparé à SpaceX. Mais l’entreprise japonaise veut se faire un nom et pour cela, elle vise la Lune.

Le 25 avril dernier, la sonde Hakuto-R est à quelques kilomètres du sol lunaire. Pour la première fois dans l’histoire, une entreprise privée, iSpace, va réussir à se poser sur le sol de notre satellite. La mission est alors suivie par des millions de personnes à travers le monde. Alors que toutes les données, dans ces ultimes instants, sont bonnes, le contact est perdu, quelques secondes à peine avant l’atterrissage. La sonde s’est écrasée sur la Lune, faisant disparaître avec elle les espoirs de la société.

Après des mois de silence, les dirigeants d’iSpace viennent de prendre la parole. Takeshi Hakamada, directeur général de l’entreprise, a présenté un nouveau rover lunaire. Il sera au centre la mission Resilience, dont le décollage est prévu en cours d’année prochaine.

Un rover maison et 5 invités

Ce rover de 26 cm de haut pour 31 de large et 54 de long sera équipé d’une caméra HD pour filmer ses premiers pas sur la Lune. Il devrait également être capable de collecter des échantillons de poussière lunaire grâce à une petite pelle. En plus de ce rover, Takeshi Hakamada a annoncé que 5 charges utiles (pour l’heure non définie) rejoindront la mission avant le décollage.

Lors de la dernière tentative d’atterrissage lunaire Hakuto-R, la sonde japonaise avait amené avec elle un rover des Émirats arabes Unis, Rashid. L’état du golfe n’a pas encore confirmé sa participation pour la prochaine mission.

Une autre mission dès 2026

L’entreprise iSpace est très ambitieuse. Malgré son échec d’avril dernier, elle compte bien se rendre sur la Lune et les investisseurs semblent la suivre dans son projet. La société prévoit donc, en parallèle de sa mission Resilience, un autre lancement vers la Lune.

Ce dernier devrait quitter la Terre en 2026. Il utilisera le nouvel atterrisseur de l’entreprise Apex 1.0. Grâce à ce nouveau module, la quantité de charge utile transportable sur la Lune passerait à 500 kilogrammes. Si cette mission réussissait, iSpace pourrait passer dans une nouvelle dimension, parmi les quelques entreprises travaillant sur la Lune.

iSpace, le futur chouchou de la NASA ?

Elle deviendrait alors un allié de poids pour la NASA qui compte renvoyer des Hommes sur la surface de notre satellite d’ici à quelques années. Avec le soutien d’un vaisseau japonais, la construction d’une base habitable sur le sol lunaire serait plus rapide et moins couteuse pour la NASA.

L’agence spatiale américaine a déjà clairement énoncé son souhait de laisser la main aux entreprises privées sur une grande partie des missions de son programme de retour lunaire. Si la NASA privilégie logiquement les sociétés américaines comme SpaceX, d’autres firmes peuvent aussi tirer leur épingle du jeu, c’est notamment le cas d’iSpace au Japon.

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