Depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, les internautes s’emballent. Pour cause, certains pensent avoir découvert un vaste réseau de trafic d’enfants. Il n’est cette fois pas question de dark web, mais bien d’un réseau social très populaire, et accessible à tous.
https://twitter.com/QuantumLeapTrad/status/1723426678968291651
Vinted abrite-t-il vraiment un réseau pédocriminel ?
À l’origine de cette “affaire”, plusieurs internautes constatent des annonces étranges sur la plateforme de revente. Des vêtements pour enfants bon marché sont proposés à des prix exorbitants (plus de 10 000€), et assortis d’annonces succinctes : “7 ans, très bon état“, “jamais servi“, “porté quelques fois“. Autant de précisions qui semblent assez banales pour un vêtement d’occasion, mais qui serviraient en réalité de code pour dissimuler un trafic sexuel d’enfants.
Rapidement, certains internautes dénoncent ce qu’ils estiment être un réseau pédocriminel international. Sur X notamment, plusieurs captures d’écran dévoilent des articles vendus beaucoup trop cher comme la preuve d’une annonce cachée. En réalité, les robes de fillettes à 12 500€ serviraient à camoufler la vente d’une véritable enfant. La taille de vêtement, indiquerait quant à elle l’âge de la victime, tandis que les mentions complémentaires permettraient de détailler les “conditions” de vente (état neuf pour signifier une jeune fille vierge par exemple).
https://twitter.com/NathalieLBrand/status/1724479378787283299
Le retour du pizzagate
S’il est difficile de réfuter la présence d’annonces illégales sur Vinted, l’idée d’un réseau mondial de pédocriminels qui agiraient à la vue de tous semble cependant peu probable. En réalité, cette nouvelle rumeur ressemble trait pour trait à l’affaire Wayfair, née quelques années plus tôt. En 2020, le site de e-commerce américain spécialisé dans l’ameublement est accusé d’abriter un vaste réseau pédocriminel. En cause, des annonces aux prix délirants, pour des meubles portant des prénoms en guise de référence. Le mouvement complotiste Qanon s’empare rapidement de l’affaire, et enfonce le clou en établissant de nombreuses similitudes entre les noms des meubles vendus sur la plateforme et l’identité d’enfants disparus aux États-Unis.
Les esprits s’échauffent sur les réseaux sociaux, et le mot-clé “Wayfairgate” est cité plus de 40 millions de fois sur les plateformes en ligne. L’enseigne est alors contrainte de contester publiquement les accusations, en indiquant : “Il n’y a évidemment aucun fondement à ces allégations. Les produits en question sont des armoires de qualité industrielle dont le prix est justifié“. Face à la polémique grandissante, elle préfère toutefois retirer ses meubles de la vente.
Avant la Wayfairgate, une première théorie similaire émerge en 2016 avec la Pizzagate. À l’époque, une rumeur conspirationniste accusant une pizzeria de Washington d’héberger des orgies pédophiles auxquelles participent les élus démocrates. L’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, est alors accusé d’avoir mis sur pied un réseau de trafic d’enfants. La théorie est rapidement réfutée par les services de police et les médias américains, mais les sphères complotistes persistent et signent : un réseau pédocriminel existe, et il utilise comme façade une entreprise de restauration pour sévir. La même année, un internaute avait fini par faire irruption dans les lieux, armé d’un fusil d’assaut.
Reste que si rien ne prouve l’existence d’un vaste réseau de trafic d’enfants sur Vinted, plusieurs pages indexées par Google contiennent effectivement des références pédocriminelles, rapportait Le Monde à l’époque du Wayfairgate.
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Alors après ces qq semaines où il s’avère qu’il ne s’agit pas de “rumeurs” … comme vous le prétendiez ?
Avez vous la décence de dénoncer ces horreurs ou bien continuerez vous à être complices ?
Vous répondez pas au pourquoi ni au comment.
Es-ce que ça se vends ? et qui achète ça ? qu’es-ce que ça représente pour eux ?
Comment on peut se trompé de 3 Zéro, c’est des yen, un biais cognitif, une erreur de code, la secte des triple 0, des guerrier numériques qui tag les boutiques ?
Les annonceurs annoncent quoi, pour justifié ces prix ?
Y’a une mode du luxe pour les gosses, un marché de niche à prendre, un pari entre pote, un piège à pédo, C’est une campagne pour dénonce l’exploitation des enfants dans la mode du luxe. C’est pour faire chier mon ex: – elle a la garde de la p’tit alors si elle veux sa barboteuse elle va barboter.
C’est El Chapo qui gère son business depuis la prison. C’est des bots de trading qui se sont perdu sur le net. C’est une mode de riche en réaction à la mode du luxe, il achète tout les trucs hors de prix de seconde main et si c’est un vêtement de la marque bien pourrave qu’il déteste c’est parfait.
En faites dans vos articles on a apprends rien, sauf que vous ne désirer pas conclure, c’est le lecteur qui
doit faire le job. Par contre vous repeupler mon imaginaire et ça c’est bien. Merci